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25O LETTRES D'HIPPOLYTE FLANDRIN dit, mais j'espère que ça ne durera pas, et en vous embras- sant, je ne veux plus m'en souvenir. Il y a quelques jours que j'ai reçu une lettre de James (1). Une me parle pas de vous, ce qui me fait encore croire que vous êtes à Lyon et m'encourage à y adresser ces quelques mots. La presse où je suis excuse mon laconisme. Adieu. Je vous embrasse de tout mon cœur et Paul en fait autant. Présentez, je vous prie, nos respects à votre papa et à votre maman, à votre oncle, et nos amitiés à vos frères. Adieu encore, au revoir. Votre ami sincère et affectionné. Hippolyte FLANDRIN. Nous attendons Auguste pour les premiers jours d'avril. Pauvre garçon! que nous serons heureux de le revoir! Dieu veuille que rien ne l'empêche de venir cette fois. Si vous êtes à Lyon, faites-nous le plaisir d'aller embrasser notre bonne mère de notre part. Paris, ce 28 décembre 1839. MON BON, MON CHER LACURIA, Merci, merci à vous, qui nous gardez une si bonne et si vraie amitié, tandis que nous semblons vous oublier; appa- rence trompeuse sans doute, mais qui chez tant d'autres (1) Pour Janmot ?