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          FRAGMENT D'UNE TOPOGRAPHIE HISTORIQUE                         l8l

faite par Guillaume AROD, écuyer, seigneur dudit Mont-
melas, à Pierre RAMBAUD, écuyer, seigneur de Champ-
renard (12), qui revendit lui-même, peu de temps après,
la justice de la paroisse d'Arbuissonas à Guyot de THY(i3),
sieur de Milly (14*).


comte Philippe Armand de Tournon, fils de Philippe-Camille-Casimir-
Marcellin, préfet de Rome, en 1810, de l'Hérault, en 1815, du Rhône,
en 1822.
 (12) Ancienne seigneurie, aujourd'hui château en ruine dans la com-
mune de Blacé.
   (13) La famille de Thy, alias du Thil, d'origine chevaleresque, est
connue depuis Simon du Thil, damoiseau, seigneur de la Douze, en
Beaujolais, vivant en 1394. Elle devait être déjà considérable à cette
époque, car, nous voyons,en 1338, Marie du Thil épouser Edouard I e r ,
sire de Beaujeu, créé maréchal de France, en 1347. Elle a donné plu-
sieurs officiers supérieurs de terre et de mer, et a contracté des alliances
avec les plus anciennes maisons de France, Elisabeth de Thy, dernière
héritière de cette famille, épousa, le 19 janvier 1460, Raymond de
Milly, son parent, qualifié chevalier, damoiseau et puissant homme,
d'une vieille maison de l'Ile-de-France, connue dès n o t , à la charge,
par celui-ci, de prendre les nom et armes de son épouse.
   La généalogie de la famille du Thil a été dressée, en 1660, par
Samuel Guichenon, historiographe de France, de Savoie et de Dombes,
et existe, ainsi que la plupart des manuscrits du même auteur, à la
Bibliothèque de la Faculté de médecine de Montpellier. Celle de la
famille de Milly, devenue de Thy, en 1460, titrée comte avant la
Révolution, représentée de nos jours à Mâcon et à Autun, a été
donnée par La Chesnaye-Desbois et Badier, dans leur Dictionnaire de la
Noblesse (tome XIII, de l'édition Schlesinger frères); toutefois, nous
ferons remarquer que Guyot de Thy, dont il est ici question, n'y est
pas rapporté.
   ARMOIRIES : d'argent, à trois lions de gueules, 2 et 1, le premier lion
tenant dans sa patte droite, une fleur de lis d'or.
   (14*) Voir à la page 182, la note 14.