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IÔ2 HISTOIRE DU COUVENT utile, nous n'avons voulu ni sacrifier l'idée au système d'exposi- tion ni faire rentrer, dans le cadre d'un récit, des détails brefs ou multiples que rien ne rapproche et ne lie. Il ne présentera donc pas toujours l'attrait que l'esprit recherche en parcourant les pages d'un livre; mais quand il fera défaut, sur ce point, à la curiosité du lecteur, il trouvera grâce encore devant sa critique, s'il n'a pas cesse d'instruire. Quelles que soient ses destinées, nous n'en devons pas moins un témoignage public de reconnaissance à tous ceux dont les encoura- gements et les communications ont secondé nos efforts. Nous devons d'abord nos remerciements à MM. les archivistes du département et de la ville, qui nous ont livré obligeamment les documents confiés à leur garde. Les archives de l'Ordre des Grands Carmes, conservées à Rome au couvent de Sainte-Marie- Transpontine, nous ont fourni de même de précieux renseigne- ments, grâce au concours empressé du Rèvèrendissime Père Ange Savini, aujourd'hui vicaire-général des Grands Carmes, auquel nous exprimons ici toute notre reconnaissance. Quant aux appréciations qui 'accompagnent noire récit, h lecteur y verra à côté d'une critique toujours modérée et qui s'adresse plus aux temps qu'aux hommes, les éloges que l'impar- tialité de l'histoire doit aujourd'hui consacrer. Signaler quelques traits de mœurs monastiques, et relater les instructions et les réprimandes que les visiteurs des Grands Carmes ont parfois adressées à ces religieux ou à quelques-uns d'entre eux, était néces- saire pour ne rien négliger de ce qui peut contribuer à les faire mieux connaître. Nous sommes, d'ailleurs, arrivé ainsi à déter- miner la limite des reproches bien futiles qui pourraient s'attacher à leur mémoire, car ne laissant rien à dire, nous pouvons, d'après les données que fournit notre étude, considérer comme définitif le jugement porté aujourd'hui sur le caractère politique et religieux qui distingua celte communauté au sein de l'Eglise de Lyon.