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DE BESSENAY 377 lement jusqu'à Paris, les poires, les pêches, les abricots dont Bessenay a une spécialité, les noix et les châtaignes. Les noyers sont nombreux à Bessenay, quelques-uns sont d'une grosseur remarquable, et par leurs fruits, ils donnent une huile estimée; mais hélas ! la spéculation ne vient que trop souvent renverser ces grands arbres d'une venue si lente et qui exige des siècles. On peut faire la même ré- flexion sur les châtaigniers qui deviennent de moins en moins nombreux dans nos pays; ils finiront par dispa- raître entièrement, car on ne les remplace pas. A Bessenay, il existe encore quelques châtaigniers, aux environs du ha- meau de Sudieu, par exemple ; leurs fruits sont très bons, mais d'une grosseur médiocre; ils se consomment dans le pays et dans la montagne qui n'en récolte pas. Brullioles,, et surtout Chevinay et Courzicu, ont bien plus de châtai- gniers que Bessenay. Nous terminons en citant les raisins de table, les fraises, moins abondantes qu'à Courzieu cependant, et même les coings. Quelques exploitations se font un grand revenu de leurs vergers ; leurs produits se vendent maintenant à un bon prix, soit sur les marchés de Lyon, soit sur ceux plus modestes de Saint-Laurent-de-Chamousset, de Panissières et de Chazelles-sur-Lyon. {