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358 LES MONUMENTS D'ARTS Tout autour, sur les bords et extrémités de ladite nappe, sont les autres vers qui s'ensuivent et premièrement sur le bord d'en haut sont ces trois : Remigius Prasul Christoper secula vivat. Exutus vitiis, culparum et Tabe piatus Hostia vivaDeo, sanctaque in corporefoetus. Sur le bord du côté droit sont ces deux : Cui Deus omnipotens quotiens hœc liba sacrabit Concédât veniam, tantoque in munerepartent. Sur le bord d'en bas de ladite nappe sont ces trois autres : Atque suis sanctis societ postfunera mortis Oui cupit hoc Epulum sanctumque haurire crucem Seprius inspiciat, cordisque sécréta révoluât. Et puis, sur le bord de l'autre côté, sont ces deux derniers vers qui achèvent la suite des précédents : Et quidquid retrum conspexerit et matulosum Dilvat, offensus omnesque relaxât et iras. Le P. Ménestrier rechercha en vain cette nappe en 1696. Alors, même le souvenir de cet objet d'art avait été complè- tement oublié dans l'église de Lyon ; en tous cas, il n'a pas été détruit par les protestants, puisqu'il s'est perdu entre 1671 et 1696. {A suivre). L. NIEPCE.