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92                      BIRLIOGBAPHIE,

suis arrêté sur la notice que l'auteur, en fils pieux et recon-
naissant, a consacré a la mémoire de son père, Claude Hodieu,
ancien secrétaire en chef de la mairie de Lyon, mort en
1831. Cette vie pure et si bien remplie est de celles qui se
recommandent a la mémoire des contemporains, et qui mé-
ritent de leur survivre. Cette existence de dévouement est
retracée avec un pinceau vrai et sans fard, et avec ces nuan-
ces discrètes qui parent la modestie et laissent deviner ce
qu'elle ne dit pas.
   Le précis historique sur l'organisation municipale de la
ville de Lyon en septembre 1848 renferme quelques détails
piquants et peu connus jusqu'ici dans lesquels pourront gla-
ner avec fruit les chroniqueurs futurs de la cité. C'est, un ex-
cellent chapitre d'histoire locale.
   Les détails statistiques sur la Légion-d'Honneur a Lyon
depuis sa création, ont un intérêt réel, mais le défaut d'es-
pace m'empêche de m'en occuper. Je signale pareillement,
en regrettant de ne pouvoir m'y étendre, les judicieuses ré-
flexions sur la Chambre de commerce, l'un des corps qui ont
le plus illustré notre ville, et j'aborde le très-intéressant cha-
pitre que M. Hodieu a consacré spécialement à l'Académie
des sciences, belles lettres et arts de Lyon.
   Après avoir passé en revue les différents présidents et
membres de cette compagnie depuis 1800, fauteur examine
une question qu'on s'est posée quelquefois, et qui rentre h
merveille dans le cadre de la Revue où j'écris ces lignes.
Pourquoi y a t'il tant de médecins a l'Académie de Lyon, et si
peu d'avocats ?
   Sur les 51 membres composant actuellement cethonorable
corps, il y a 12 médecins, soit : 24 7°; et 3 avocats, soit :
6 7o-
   Pourquoi donc une proportion si inégale entre deux profes-
sions également libérales?