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462                       LES TOMBEAUX

   Barthélémy, deuxième du nom, succéda à son père dans
tous ses emplois. Comme lui il fut notaire royal, secré-
taire et intendant du cardinal de Bourbon ; un acte de
1492 lui donne de plus le titre de greffier de l'officialité
de Lyon (1). Barthélémy fut aussi échevin à dix reprises,
de 1493 à 1514, et ce fut pendant l'un de ses consulats,
et grâce à son crédit, que le roi Charles VIII rendit le
célèbre édit de 1494, qui conférait la noblesse aux éche-
vins lyonnais. En 1508, nous voyons même Barthélémy
Bellièvre revêtu des fonctions de secrétaire du Consulat,
et chargé de la garde de la porte de Saint-Georges, lors
du passage des troupes mercenaires soudoyées par le roi
Louis XII. Les registres consulaires nous révèlent aussi
la part active que prenait Barthélémy Bellièvre dans l'ad-
ministration de la cité, et surtout dans les délibérations
provoquées par les scènes de désordres causées par les
artisans, en 1515, après que François I er eut quitté
 Lyon (2).
  Barthélémy Bellièvre épousa Françoise Fournier, fille
de Thomas Fournier et de Madeleine de l'Aire. Le 13
mars 1491, les deux époux achetèrent du Consulat, au
prix de 1,200 écus d'or, l'hôtel de ville situé dans la rue
Longue, qu'ils revendirent aux échevins quelques années
après (3).
  De cette union naquirent six enfants :
  1° Claude, qui fut juge-mage de Novarre dans le Mi-
lanais, mort sans postérité.
  2° Claude, qui suit.

  (1) L'abbé Dassy. Trésor de l'église abbat. de Saint-Antoine en Dau-
phiné, p. 265.
   (2) Clerjon. Hist. de Lyon, iv, p. 125 et 2 0 1 .
  (3) De Valous. Origines des familles consul. — Notes et documents de
M. Péricaud, ann. 1491.