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                          UN DÉJEUNER.                        237

                             Lisbeth.
   Hermann, crois-le ; je t'assure que nous pouvons l'écouter.
                          Les voisins.
   Bon ! voila Verner. —Venez, venez ; on dispose de votre
bien, de votre fille... Cet étranger... tout est à lui ici, le dé-
jeuner, la maison entière, jusqu'à la main de votre enfant.
                          SCÈNE IX.
                     Les précédents, Verner.
                           Verner irrité.
    Morbleu ! ma fille ?... Qui est si hardi? Le roi chez moi !
 mes idées s'embrouillent.
                             Frédéric.
    Avance à l'ordre. Ne suis-je pas ton père?
               Verner se mettant au port d'armes.
    (à voix basse) Sire... (à voix haute) certainement, mais
 certainement... Il ne veut pas être connu.,, je le vois bien..
 Ils lui auront manqué de respect... Je suis perdu.
                             Frédéric.
    C'est bien. Ta fille, en me recevant chez elle, m'a donné
un titre que je garde. Je sais quelle obligation il m'impose.
Pour commencer je la marie... avec Hermann... Ils y con-
sentent et toi aussi.
                              Verner.
    Certainement, mais certainement... Je ne sais plus où
j'en suis.
                           Les voisins.
    Et lui aussi? lui si violent, si entier !..
                             Frédéric.
      Oui, tu seras ma fille bien-aimée,
      Dès à présent je te le ferai voir.
                           Les voisins.
         Son courroux s'envole en fumée !
         C'est un secret qu'il faut savoir.