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SUR LE DIOCÈSE DE I.YON. 13 les états de l'empereur. Je fais cette distinction, parce qu'il ne paraît pas que ces divers degrés de la hiérarchie ecclésias- tique aient été établis partout. Dans le diocèse de Lyon, par exemple, on ne voit pas trace d'archidiaconés. Au contraire, le chorévêque semble y avoir persisté plus longtemps qu'ail- leurs, car on en voit encore un vers 860(1). Au reste, à cette époque, il règne une grande confusion dans la hiérarchie ecclésiastique comme dans la hiérarchie civile, et c'est de là , sans doute, que datait l'étrange diversité qu'on rencontrait encore avant la Révolution dans les subdi- visions diocésaines. Ainsi le diocèse de Vienne, non compris- la ville épiscopale et sa banlieue, autrement dit les suburbes, était divisé en huit archiprôlrés formant quatre archidiaco- nés. L'un de ces derniers, celui d'outre-Rhône, comprenait les archiprôlrés d'Annonay et de Vaucance ou Quinlenas ; mais, par une de ces irrégularités si fréquentes alors, cet ar- chidiaconé n'avait point d'archidiacre : il dépendait du doyen ou second dignitaire de l'église de Vienne ; et, au con- traire, farchidiaconé de Salmorenc. composé également de deux archiprôlrés, n'avait point d'archiprélre (1). Le diocèse de Mâcon, d'un autre côté, avait, de temps immémorial, quatre archiprôlrés, non compris les suburbes, et à la tôle de chacun de ces archiprôlrés un archidiacre, sauf toutefois celui de Beaujftu, qui n'en avait point, le quatrième archidiacre administrant les suburbes(3). Dans le diocèse de Lyon, les choses étaient beaucoup plus régulières. Du xi e siècle au moins au xvui e , ce diocèse fui divisé en dix-huit archiprôlrés, dont les noms ont varié quel- quefois, mais dont les circonscriptions, quoique d'étendue foi t inégaie, n'ont que fort peu ou pas du tout changé. Quant (1) De la Mure, Mal. du dioc. de Lyon. p. 128. 12) Charvet, Hist. de l'égl. de Vienne, p. 157. (3) Curtut. de Saviqny et d'Ainny, p. 1044.