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286 bole mystérieux. Douze figure» d'anges et de saints assis sont pla- cées à droite et à gauche sur deux rangs : région supérieure, région inférieure (1). • « La face latérale gauche est couverte de plusieurs sujets de la sainte famille (5) -, celle de droite offre la fondation de l'église d'Avenas, sculptée dans sa forme originelle encore existante. Cette église est présentée au saint patron par un roi vêtu de la tunique et du manteau royal en forme de paludamenlum ro- main , costume de nos anciens r o i s , dont quelques-uns, tels que celui-ci, furent empereurs d'Occident (S). u La couronne en bandeau paraît avoir été ornée de points de métal ; l'inscription est au bas de ce sujet. « Ce monument a peu de mérite sous le rapport de la sculp- ture, mais il est intéressant sous celui de l'histoire de l'art et de l'histoire proprement dite; son inscription surtout le r e n d recommaridabîe ; elle s'accorde avec le genre de sa sculpture pour le faire attribuer, avec la tradition, au temps de Louis-le- Débonnaire, qui serait représenté lui-même offrant le simulacre de l'église qu'iL paraît avoir fondée. Il faudrait consulter les chro- niques pour savoir la raison qui engagea cet empereur à cette construction dans ua petit village qu'aucun autre débris n'indi- que avoir jamais été plus important. Peut-être quelque bataille gagnée par lui aux environs fut le motif de cette érection; quoi qu'il en soit, l'autel en question est d'une rare conservation. « N'ayant pas l'inscription sous les yeux, je ne puis l'analyser; elle est nettement gravée, et a été relevée avec soin par plu- sieurs voyageurs, principalement par M. le sous-préfet (4). » (1) Toutes ces figures ont été barbouillées avec du vernis de différentes couleurs, de sorte qu'elles offrent maintenant de véritables caricatures. A. P. (2) Peut-être la naissance du Sauveur. Dans la région inférieure sont deux femmes alitées, et l'on présente un entant à l'une d'elles. Dans la région supé- rieure se trouvent plusieurs personnages, parmi lesquels sont un ange et un enfant que l'on présente à un prêtre. À. P. (3) Cette tunique n'est point flottante , elle ressemble à une chasuble. A. P, (4) M. Vieltj signale à la fin de son rapport une autre antiquité qu'il décrit en ces termes : « Derrière l'autel qui a remplacé l'ancien , est déposée une dalle «le