Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                                                   176
                  de bravoure et de constance! A peine fondée celte ville fut le
                  centre des arts, du commerce et de l'induslrie ; elle fut, selon la
                  pensée d'un philosophe de l'ancienne Rome (1), le lustre des
                 Gaules et l'ornement de l'empire romain. Les Auguste, les Trajan
                 et les Antonins l'ont chérie ; elle éprouva la faveur même des Cali-
                 gula, des Néron. Au milieu des sanglantes folie du 18 e siècle, la
                 palme des Lyonnais fut celle du martyre , ot maintenant que les
                 symptômes du mal qui épuisa sur nous ses violences , viennent
                 alarmer d'autres contrées, plus calme , plus amie de l'ordre, la
                  ville de Lyon semble aspirer à donner l'exemple de la soumission
                 au prince et de la fidélité aux lois. Je suis heureux, Messieurs,
                 d'avoir à prêter mon ministère à la manifestation du monarque
                 pour cette noble cité. » MONITEUR du 26 août 1820.
 1525.    28. M. de Montpezat, un des gentilshommes du roi et le secrétaire de la
                 duchesse d'Alençon, arrivant en poste d'Italie, annoncent que le
                 vendredi précédent, 24 de ce mois, le roi François I e r et plusieurs
                 grands seigneurs de son royaume, ont été faits prisonniers à la
                 bataille de Pavie. Les Conseillers de ville , en consignant ce fait
                 dans leurs registres y ont ajouté ce vers :
                                  Hœc fuit atra dies nigro scalpenda lapîllo,
 1740.     » Mort de M. de Rochebonne, archevêque de Lyon.
 1816.    29. La cour prévôtale après avoir assisté à une messe du Saint-Espait est
                 installée.
1752.      » Mort d'Aimé Bertin, ancien échevin, des Académies de Lyon et de
                 Villefranche où il est né le 11 février 1687.
1780.     » Exécution de Jeanne-Marie-Thérése Judacier, convaincue d'avoir em-
                 poisonné sa mère et sa sœur, et d'avoir voulu empoisonner son
                 père. —Elle eut le point coupé sur la place Saint-Jean, et fut
                ensuite brûlée vive sur la place du Gouvernement.
    (i) L'orateur a sans cloute voulu désigner Sénèque qui d i t , en effet, dans son Epitre X C I , ou
est décrit l'incendie de Lyon sous le princzpat de Néron : CIVITAS AïtsiT OPULENTA, ORNAMENTUM-
QUE PKOVmCIARUM.

               POUR PARAITRE DANS LES PROCHAINES LIVRAISONS.

L'église de Brou, 2 e et dernier article ; Ernest Falconnet.—Exil d'Hérode à Lyon ;
   Ozanam.—Le beefteack d'ours et la truite A'Alexandre Dmmas ; Réclamation du
   maître de la Grande-Maison à Martigny , au sujet des Impressions de voyage;
   Arandas. —Excursion à Die ; Leymarie. —Le Puy en Velay; Berlholon. —Mo-
  nument d'Avenas ; A. PtSricaud. —Louis Racine à Lyon; Collombet. —Let-
  tres inédites de Brosselte, avocat lyonnais. — La fête de l'Egalité à Lyon. —
  Jugement de Chalier, etc         —Biographie de Pouteau ; Alexandre D. M. —
  Biographie de Boissieu.