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                         DE LA TABLE DE CLAUDE.                                369
   N'y a-t-il eu qu'une seule table pour reproduire le discours
 de Claude? S'il y en a eu plusieurs, quel était leur nombre ? Di-
 verses conjectures ont été émises sur ce point.
   § III. Le monument tel que nous le possédons aujourd'hui est
 une table ou plaque unique, mais il ne faut pas oublier qu'on
l'a retiré du sol brisé en deux fragments : on voit très-distincte-
ment les traces de la cassure. Nous ne possédons pas évidemment
toute l'inscription ; la partie supérieure de chacune des deux co-
lonnes dont elle se compose aujourd'hui manque d'une manière
 évidente, et la première ligne est formée de fragments de mots
ou de lettres qui suit une phrase incomplète : il y avait donc au-
tre chose, et la table présentait une hauteur plus considérable.
Mais ce qui manque en ce sens complétait-il toute l'inscription,
et n'y avait-il rien de plus dans le sens de la largeur? c'est ce
qu'il convient d'examiner.
   L'inscription devait contenir tout le discours de Claude au
sénat et le sénatus-consulte qui en fut la conséquence. Dans ce
qui nous est demeuré du monument, le décret du sénat manque
en totalité et le discours de l'empereur n'est pas entier : ainsi
une partie considérable des paroles que Claude a prononcées
n'existe plus.
   On a déterré en 1528 ou vers la fin de 1527, en deux pièces,
la plaque dont nous sommes aujourd'hui possesseurs, et on
donna dès lors le nom de tables à ces fragments. Le procès-

 nis, titulisque operum). Neque hodieque mbnumenta desunt , hujus invenli
vestigiis insignita ; sed et alii ejusdem œtatis tituli supersunt, iique publiée et
in urbe ipsa confecti, qui vulgarem consuetudinem servant, ut Aquœ Claudia?
inscriptio in porta Nsevia (OKELLI, n° 54), et tabula honestœ missionis (ibid.,
2652).
   Quod si igitur Romse iitterse Claudianœ vel in titulis publica auctoritate
positis non ubique admittebantnr, quid mirum si idem in provinciis factum
videmus? Cf. OREIXI, Collectio, n. 648, 708, 7 i 3 . —Eadein causa est,
quod et in hoc oralionis Claudianœ excraplo Lugdunensi non imperatorii
capitis inventum, sed coramunis consuetudo usurpatur. Quanquam fortasse
hoc, quod superest exemplum, non Claudiaiue œtatis est, sed posteriori tem-
pore de tabula authentica transcriptum, (Ziu.r,, p. 8.)