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VI publique, ni ce calme intérieur, ni ces loisirs qui furent de tout temps l'une des conditions essen- tielles de vie pour toute production scientifique ou littéraire. Nous ne pouvions donc plus espé- rer de retrouver nos lecteurs attentifs et nos collaborateurs assidus. Le présent dépossédait le passé et lui enlevait tout intérêt. Aujourd'hui que le calme est revenu, que les meilleurs esprits comprennent ce qu'il y a trop souvent de vide et de déception dans les luttes de la presse politique, le moment ne semble-t-il pas opportun et ne serons-nous pas bien venus à reprendre notre oeuvre et à rouvrir à la pensée une tribune exempte de haine et placée bien au dessus de tous les partis? Nous osons l'espérer. Nous rappelons donc à nous tous ceux qui nous ont prêté déjà leur bienveillant concours; nous appelons tous ceux qui voudront bien s'adjoindre aux premiers, et nous aider, à leur tour, de leur plume et de leurs sympathies. Fidèle à son passé, la Revue du Lyonnais sera, avant tout, consacrée à l'histoire de notre pro- vince et de notre ville; Elle décrira nos monuments et nos institutions ; Elle fera connaître tous les hommes de notre contrée qui, à des titres divers, auront bien mé- rité du pays ;