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320 LA REVUE LYONNAISE — Le général Davout, duc d'Auerstaedt, commandant le 14e corps d'armée, passe, sur la place Bellecour, une revue de toutes les troupes de la garnison de Lyon. 23-31 Mars. — Vente de la collection et des oeuvres laissées par le peintre Ponthus-Cinier. 27 Mars. — Destruction des croix centrales des trois cimetières de Loyasse, de la Guillotière et de la Croix-Rousse, en vertu d'un arrêté de l'Administration municipale de Lyon. 25) Mars. — A une heure de l'après-midi, dix mille catholiques lyonnais montent, dans le plus grand ordre, de la place Saint-Jean au cimetière de Loyasse, pour prier sur remplacement de la croix enlevée, et se rendent de là sur la place des Terreaux. En l'absence du Maire, la délégation des catholiques est reçue fort courtoisement par M. le préfet Massicault, qui promet de transmettre sa demande à M. Gailleton. 31 Mars. — Le Maire de Lyon refuse de donner satisfaction aux réclamations des catholiques. — Nous empruntons au PolyUblion la courte notice nécrologique qui suit : M. Claudius Hébrard, né à Lyon en 1820, est mort le 6 février. Fils d'un architecte distingué, il se tourna d'abord, lui aussi, vers l'architecture, qu'il abandonna bientôt pour s'occuper de journalisme et de poésie. En 1848, il crée à Lyon l'Union nationale. L'année sui- vante, on le retrouve à Mâcon, où il rédige le journal La Bourgogne. En 1852, il fonde, dans sa ville natale, le Journal des Bons exemples, qu'il a dirigé depuis lors. Les ouvrages en vers qu'il a composés sont : Heures poétiques et morales de l'ouvrier : la famille, l'atelier, la patrie, ' l'église (1844, in-18); Soirées poétiques de saint François-Xavier (1847, in-12); les Sources vives, poésie et charité (1857, in-8°); la Sœur de charité, au xixe siècle (1859, in-8° et in-12, avec le portrait de sœur Rosalie). Lyon. — Mougip-Rusand, typ.