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                         SOCIÉTÉS SAVANTES                           305
directeur de l'Ecole Normale, en 1867. Démissionnaire en 1871, il
devint inspecteur de l'enseignement secondaire. En 1876, il se signala,
avec Jules Simon, en faveur delalibertéde l'enseignement, ce qui entraîna
sa révocation. Il se retira alors iSimandre (Isère) où il fonda le Comice
agricole de Saint-Svmphorien-d'Ozon, et l'école libre de Simandre. Et
c'est là qu'il est mort comme un philosophe stoïcien et un vrai chrétien.
   L'orateur énumère ensuite ses principaux ouvrages, dont il présente
une rapide analyse, et dont on retrouve la liste dans l'histoire de
l'Académie de 1840 à 1891, publiée par M. Bonnel. Comme philo-
sophe et élève de Cousin, Francisque Bouillier a élargi les bases du
spiritualisme, et comme professeur, il a rendu de grands services à
l'enseignement.

   Séance du 14 novembre iSyy. — Présidence de M. Gilardin. — Hom-
mage à l'Académie : i° M. Locard présente, au nom de l'auteur, un
volume intitulé : Etudes sur les dialectes néo-calédoniens, australiens et
autres, par M. Julien Bernier; —2° M. G. Roux offre un mémoire inti-
tulé : Traité d'ingiène, compte rendu des bains par aspersion, dont
l'essai a été tenté, cette année, avec un plein succès à Lyon ; —•
5° M. l'abbé Chevalier fait hommage du 3 e volume du Gallia Christiaua
noi'issinia du chanoine Albanès, qui est consacré à la province ecclésias-
tique d'Aix, et comprend les évêchés d'Aix, Apt, Fréjus, Gap, Riez et
Sisteron.-—M. l'abbé Chevalier, qui a édité ce volume, fait observer
que la question de l'apostolicité des Gaules divise toujours les savants.
M. le chanoine Albanès appartient à l'école légendaire, et l'abbé Duchesne
à l'école historique. Entre ces deux opinions, M. l'abbé Chevalier
estime qu'il y a place pour une opinion intermédiaire. D'un côté, si
l'évangélisation du midi de la France, dès le 1e1" siècle, ne peut guère
être contestée, il en est autrement de la constitution régulière des
évêchés et de la nomination des évêques. Quant à l'abbé Albanès, ce
qui distingue son livre de ceux qui l'ont précédé, c'est qu'il a emprunté
aux archives du Vatican et du Latran, beaucoup de bulles de nomina-
tion d'évêques. — M. Rougier donne ensuite lecture de la première
partie de son rapport sur les travaux de la section de philosophie,
jurisprudence et économie politique.


  Séance du 21 novembre 1899. — Présidence de M. Gilardin. —
M. Perrin fait hommage, au nom de M mc Bouillier, des derniers
  Nn 4. — Avril [900.                                               20