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VERS LA FIN DU XVe SIECLE 229 unius navis salis decenler reposita. D'autres fois, la custode était suspendue au-dessus de l'autel, comme l'indique cette ordonnance : Fiat parva calhem ad ascendendum et descenden- dum custodiam corporis Chrisli. C'était l'usage à peu près général de ce temps-là . La maison du prieuré de Salt-en-Couzan était : lolaliler ruynosa, le censeur était de Guillaume de Foyeta et le prieur non résidant était Bertrand de Tholoigniaco. A Sury-le- Comtal las visiteurs ne purent entrer dans le prieuré. Après l'avoir examiné du dehors ils ordonnent : Coperialur ad îiovum domus à iai prioratus et reparetur quiaruynam minatur. A Saint-Rambert-sur-Loire les religieux vinrent proces- sionnellement au-devant des visiteurs : et receperunt ipsos dominos canonice et débite et quia omnia ibidem bene stant in prioratu nichil fuit injunclum. Celui de Firminy était dans le même état : Omnia bene stant... nichil fuit injunclum. De même pour celui de Saint-Paul-en-Cornillon. Rien de bien particulier pour celui de Saint-Julien prope Sanclum Chamundum, ni pour celui de Saint-Romain-en-Jarez. Le sacristain de celui-ci s'appelle Pierre de Bellomonte, le prieur est absent. Ordonnance pour celui de Taluyer : Fiant slaciones chori nove, repareniur vitrine chori, reparetur claus- irum ruynosum, carronetur chorus ecclesie ipsius prioratus, suvt ibidem multi libri et omnes caduci et anliqui. Après la visite a parte regni nous passons à celle a parle imperii : Die lune Ik jullii M" 1111° LXX° fuerunt visitate ecclesie sequentes et primo apud Si tint Pelrtim de Brou et priora- titm loci ejusdem. Repareniur vitrine chori fracle et navis, non est ibidem custodia corporis Chrisli nec requiescit ibidem corpus ipsum. Habeant crucetu novam. Frior fraier Bernardus de Lorasio. C'est le procès-verbal in-extenso de la visite de cette église ; on voit par là que les visiteurs ne faisaient