Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                       DU PAPE INNOCENT V • •                      33I

   Il est à souhaiter que semblable bonne fortune se
produise pour la sigillographie de nos archevêques.
   En effet, on ne "connaît pas le sceau dont Pierre de
Tarentaise fit usage comme archevêque de Lyon ( i ) . On
possède les sceaux, ou tout au moins les représentations
des sceaux de ses prédécesseurs et de ses successeurs immé-
diats, mais le sien est resté inconnu.
   Il ne subsiste qu'un monument bien modeste, contempo-
rain de Pierre de Tarentaise et rappelant son passage sur
le siège primatial des Gaules. C'est un jeton de plomb,
conservé au musée du Palais Saint-Pierre, et qui a été
ainsi décrit par M. de Soultrait (2) :

   Pas de légende. Ecu ogival à trois pals, chargés de petits
objets difficiles à déterminer ; ou, plus probablement, offrant un
travail de burin destiné à Us distinguer du champ de Vécu;
gros grénetis au pourtour.
   ij! Pas de légende. Croix iréflée, inscrite dans un double orle
quadrilobè ; gros grénetis au pourtour.
   Diamètre 20 mill

  Les héraldistes lyonnais, Morel de Voleine, de Charpin-
Feugerolles, Steyert, après notre vieil historien Jean-Marie


   (1) On pourrait objecter que Pierre de Tarentaise, archevêque de
Lyon, n'avait pas de sceau personnel, vu les temps troublés où il a
siégé et son court passage à Lyon. Il n'en est rien ; la charte du
 5 août 1273, insérée dans le Cartulairelyonnais, t. II, p. 320, se termi-
nant ainsi, prouve le contraire : <      Et nos ve.ro diclus eleclus et con-
ventus Savigniacensis et capellanus predicti, una cum sigillo predicti domini
nosiri Lugditncnsis ministri, presentibus litleris sigilla nostra âuximus
apponenda... »
   (2) Notice sur tes jetons de plomb des archevêques de Lyon, s 1. n. d. (186S)
in-8 de 21 pp., planches.