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230 ÉTAT DES PRIEURÉS DO DIOCESE DE LYON pas de phrases. C'est d'une sécheresse désespérante, car il y a peu d'indication de vocable, ni de dévotion particulière, ni de fondation de chapelle, etc. C'est l'ordonnance et pas autre chose. Les seuls renseignements que l'on obtient sont consignés comme par hasard, parce qu'ils font partie intégrante de l'ordonnance de réparation. A Saint-Amour nous relevons la mention suivante qui est très intéressante : Qua de (jovis sexta septembres 1470) visitando dictant ecclesiam fuit aperta per reverendissimum domi- num episcopum Beritencis tune suffragatietidum domini nostri domini tomba sancli Amoris rétro majus altare existens el fuerunt oslensa caput el a lia ossa corporis diclisancli omni populo ibidem in magna mulliludine aslante. Saint Amour était un martyr de la légion thébéenne. A Ambronav les visiteurs ont de grandes difficultés. Après une échange d'observations avec l'abbé de ce monas- tère, celui-ci adresse une requête qui est jointe au procès- verbal de la visite. Parmi les raisons et difficultés qu'il soulève, nous relevons celle-ci qui n'est pas sans intérêt : setnper parati recipere dominaciones veslras et bona man- data vestra illisque obedire el optemperare proul tenemur venerunt processionaliter hujusmodi monasterium caret pasiore et regilur hujusmodi monasterium sub manu ducali per commissarios deputatos per illuslrissimum dominum noslrum Sabaudie qui non permictunt aliquos foraneos inirare villam Ambroniaci sine speciali manà ato dicti domini nostri dncis... Le diocèse de Lyon à cette époque était à cheval sur trois royaumes, la France, la Savoie et le comté de Bourgogne ; sans compter toutes les provinces limitrophes où il y avait des enclaves. Dans l'abbaye de Saint-Rambert en Bugey, les visiteurs furent par contre très bien reçus : bénigne humiliter el reverenter receperunt cum cruce et aqua benedicta. Et omnibus