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                UN VOYAGEUR ANGLAIS A LYON                 4I7

J'ai eu le bonheur de voir son livre chez un savant gentil-
homme de cette ville qui me l'a aimablement communiqué
pendant un moment, mais j'en ai fait si peu d'usage, et
môme à vrai dire aucun, que depuis j'ai souvent regretté de
ne pas en avoir profité davantage.
   « En voilà assez sur Lyon.
   « Je suis resté à Lyon deux jours entiers, et j'en suis
parti à cheval, à deux fleures de l'après-midi, le lundi 6
juin. A huit heures et demie du soir, je suis arrivé à une
paroisse appelée Vorpillère ( r ) , qui est à dix milles de
Lyon. Sur la route, je n'ai rien vu qu'une grande quantité
de noyers et de châtaigniers, des hordes de cochons noirs
et des troupeaux de moutons également noirs.
    « J'ai quitté à cheval Vorpillère le mardi 7 juin, à six
heures et demie du matin, et à onze heures du soir je suis
arrivé à environ dix milles de là, à une paroisse qu'on appelle
La Tour du Pin (2) ; sur la route je n'ai rien vu de remar-
quable.
    « Je suis parti de La Tour-du-Pin vers deux heures de
l'après-midi, et je suis arrivé vers six heures à un endroit
appelé Pont-de-Bcauvoisin. Entre ces deux endroits, il y a
six milles de distance, et c'est à Pont de Beauvoisin que se
touchent la France et la Savoie, qui sont séparées par ce
pont. Quand j'étais de ce côté sur le pont, j'étais en France,
 et de l'autre côté en Savoie. »


            FIN DE MES OBSERVATIONS EN FRANCE.




  (1) La Verpillière, département de l'Isère.
  (2) Département de l'Isère également.
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