Revue du Lyonnais » série 3 - n°14 ( 1872 ) » pp.406

406                NOTICE SUR M. l/ABBÉ JOUVE.

« L'amour qu'il portait à l'Eglise, dit M. le chanoine Bron, son
très-digne successeur au chapitre de Valence, et en particulier à
celui qui est, dans l'Eglise, la plus haute expression de l'autorité,
au Souverain-Pontife, était un amour tout filial; au dire des per-
sonnes qui l'approchèrent dans sa dernière maladie, ce sentiment
devenait de plus en plus vif à mesure qu'il approchait de sa fia.
 « Je souffre beaucoup, disait-il un jour; mais qu'est-ce que cela
en comparaison des douleurs de notre père à tous, notre hien-aimê
Pie IX. — Si je savais de les adoucir, je demanderais à souffrir
davantage, je mourrais volontiers ; et en disant ces paroles, il
pleurait (4). »
                                      l'abbé C. PERKOSSIER,
              Membre de l'Académie Delphinale et de la Société bibliographique.



  (1) Prospectus-analyse de l'Exposé canonique des droits et des devoir*
dans la hiérarchie ecclésiastique. Edition posthume.




          (A continuer.)