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                   UN AMOUR MALHEUREUX.

Pourquoi vous cachez-vous des regards paternels ?
Et vousjyoulez que moi, ministre des autels,
Je bénisse vos noeuds que réprouve une mère?
                          RAIMOND .

L'enfant que vous voyez n'a que moi sur la terre.
Elle s'est confiée à ce dernier appui ;
Si vous nous refusez les mots saints aujourd'hui,
Nous chercherons ailleurs un prêtre plus facile.
                          L'EHMITE.

Arrêtez, malheureux, vous me voyez docile.
Que la faute, grand Dieu ! ne tombe que sur moi.
Je vais préparer tout.

                       SCÈNE III.
                     BERTHE, RAIMOND.

                          BEETHE.

                        Raimond, dans quel émoi
Me jette ce discours... Oh ! je suis bien coupable.
Je suis anéantie et la crainte m'accable.
                         RAIMOND.

Enfant, sur ce rocher, un instant viens t'asseoir.
                          BEKTHE.

Raimond, mon Å“il se trouble et ne peut plus te voir.
Je sens dans mes regards qu'une larme ruisselle.
Mon cœur, si plein d'amour, ne peut plus être à toi,
Pendant que le bonheur à tes yeux étincelle.
Renonce à m o i . . .
                          RAIMOND.

                    Jamais ! jamais !
                          BERTHE.
                                      Renonce à moi !
Oh ! combien le plaisir embellira ta vie,