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348 POÉSIE. Et son front bientôt desséché, Regrettant de ses bois l'ombrage salutaire, S'affaisse sur le sol penché. Elle regrette alors, dans son orgueil funeste, Et son gazon ombreux et sa mousse modeste ; Cette mousse où cachant son fortuné destin, Elle dormait le soir doucement reposée , En attendant que le matin La rafraîchit de sa rosée : Elle périt enfin, et séchés et flétris, La tempête bientôt dispersa ses débris. Par cet exemple, enfants, apprenez à connaître Quels destins vous sont réservés ; Loin de monter plus haut que vous ne le devez, Restez au rang qui vous vit naître ! CHERVIN aîné. (Imité de l'allemand. ! ffl CTVO