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106 HISTOIRE LITTÉRAIRE DE LYON. pristino splendori restitua (1541) ; 2° Porphyrii lsa- goge in latinurn translata (1541, in-8.) 3° Epigramma- tum libriduo etEpistolœ quatuor (1539). Dans ce dernier travail, Gourea s'était proposé un but bien hardi, celui de lutter contre Ovide, Catulle et Martial. S'il n'a pas réussi dans son projet d'une manière complète, Gourea a su du moins marcher quelquefois sur leurs traces avec bonheur, et rendre un service signalé à la littérature lyon- naise. Devenu l'ami d'Emile Ferret, habile jurisconsulte, on le vit reprendre l'étude de la jurisprudence et se faire recevoir avocat ; il s'est fait remarquer dans cette profes- sion (1). En terminant ce chapitre, nous mentionnerons encore les littérateurs ci-après dénommés : •—Guillaume Ducher, natif d'Aigueperse, en Auvergne, professeur au collège de la Trinité,et dont Sébastien Gryphe publia les poésies sous ce titre : Giïberti Ducherii Vultonis Aquapersani epi- gmmmatum libri duo (1538 ; in-8), — Brunet, Jacques, qui a composé, vers 1538 , un poème latin, à l'éloge de Lyon ; — Pierrre Petreau, à qui l'on doit un poème sur l'apparition de saint Pierre Célestin aux habitants d'A- quilée(2);—enfin, Claude Rousselet, seigneur de la Part- Dieu, auteur d'un recueil d'épigrammes latines, imprimé à Lyon , chez Sébastien Gryphe (1537, in-4°). (1) Mot. et Docum. par M. Péricaud aîné, ann. 1538, p. 62. — Biograph. univ., art. Gouvra. (2) Petreau ou Prcstreau était célestin à Lyon, dès 1522. Son poème, qui est en latin, n'a jamais été publié.