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417 pillage et à la dévastation. Voyez la Prise de Lyon.el de Montbrison par les Protestons en 1562 (Lyon , Barret, 1831 , in-8°) ; la notice, sur F. de Mandelot, gouverneur de Lyon , même imprimeur, 1828, in-80,etc. 1567. » Les Jésuites prennent possession du collège de la Trinité, dont les clés sont remises par le Consulat au P. Emond Auger. 1570. » Michel-Antoine Saluées de la Mante est nommé par le roi capitaine gouverneur de la citadelle de Lyon , en remplacement de feu M. de Chambéry. M. de La Mante, lors des Vêpres Lyonnaises donna, dans sa citadelle , asyle à quelques protestas et à l'un de leurs ministres , Jean Riçaud , auquel on doit une relation du massacre do ses co-religionnaires, publiée en 1574. 1733. » Mort de Nicolas Cousto.u , célèbre sculpteur. 1585. 2. Mandelot, gouverneur de Lyon , s'empare , de concert avec les Eche- vins , de la citadelle de Lyon , et ayant l'ait désarmer la garnison qui avait pour capitaine Aimar de Poisieu , sieur du Passage , il y installe la milice urbaine. — « Le roi se vit forcé d'approuver « cette démarche hardie ; il ordonna même , quelque temps « après, la démolition de cette citadelle. Les citoyens s'y em- « ployèrent avec tant d'ardeur, que quelques mois ensuite , il « n'en paraissait aucun vestige. » Hist. de Lyon , par Pa'ullin de o/ Lumina ; notice sur M- de Mandelot, par A. P. , pag. 25. — Celte citadelle avait été construite en 1564 , sur la montagne de St-Sé- baslien, au-dessus de la rue Neyret, par ordre de Charles IX , el on y avait transporté tous les canons de l'arsenal. 1630. » Entrée de Louis XIII, de la Reine-Mère et du cardinal de Richelieu. 1788. » Mort d'Antoine Malvin de Montazet, archevêque de Lyon. 1S03. » Acceptation du legs fait à la ville de Lyon , par le major-général Martin. 1794. 3. Réorganisation de la société populaire. 1795. i. Mort tragique du comédien Dprfeuille , qui avait présidé le tribunal révolutionnaire établi à Lyon pendant la terreur. — Dorfeuille , arrêté après la chute de Robespierre, avait été traduit avec plu- sieurs autres Jacobins devant le tribunal criminel que présidait l'a- vocat Riolz ; une foule immense couvre la place de Roanne , au moment où on le ramenait du palais de Justice à la prison ; cha- cun se demandait s'il avait été condamné ; non , repondit un in- dividu qui sortait de l'audience ; la loi ne l'atteint pis. — Eh bien ! moi, je l'atteindrai, s'écrie énergiquerflent un homme du peu- ple. — Aussitôt.cet homme perce la foule , s'élance sur Dorfeuille, l'assomme et précipite son cadavre dans la Sapne. Voyez Y Hist. du 27