Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante » 
                                   _   gi —

deux cent trente six livres, à la charge de remettre au Consulat deux impres-
sions de ladite histoire, reliés en bois, couvertz de bazane, pour estre remis
et conservés aux archives ».
      Chemin faisant au long des cinquante premières années de ce xvn e siè-
cle, nous voyons Jean-Baptiste Deville éditer, en 1630, Y Histoire des Plantes
de l'Europe et des plus usitées qui viennent d'Asie, d'Afrique et d'Amérique,
illustrée de figures sur bois ; nous voyons Paul Frellon publier les Images des
dieux, ouvrage traduit de l'italien par Antoine du Verdier, orné d'un beau
frontispice de Léonard Gaultier et de figures dans le texte ; mais nous
voyons surtout Jean Julliéron, imprimeur ordinaire du roi, imprimer le
Soleil au signe du Lion, très belle publication ornée de grandes gravures sur
cuivre, au burin.
      Il y a, en effet, à Lyon, à ce moment, quelques graveurs en taille-douce
à la tête desquels paraît se trouver Pierre Faber, qui demeurait « vis-à-vis le
Cygne ». C'est à son entreprise qu'est due l'illustration de cette relation
des fêtes données à Lyon, en 1622, à l'occasion de l'entrée et du séjour de
Louis XIII et d'Anne d'Autriche. Le 30 mars 1623, Faber promet au
Consulat « de faire, gravées sur cuivre, toutes les planches nécessaires pour
la suite des dessins de portaux, arcs de triomphe et obélisques faits pour
l'entrée du roi à Lyon, moyennant trente livres chacunes » ; en effet, Faber
charge Van Velthem et Autguers, ses confrères, de graver quelques-unes de
ces planches, se réservant la plus grosse part de cette royale besogne, dont il
est payé par mandats successifs. La même année, 1623, Jacques Roussin
édite lui-même Relation de tres-chrestien, tres-iuste, et tres-victorieux mo-
narque * ^ * Louis XIII. Roy de France et de Navarre, premier Comte et
chanoine de l'Eglise de Lyon, pour laquelle Faber grave encore deux plan-
ches de feux d'artifice.
    J'ai parlé d'Autguers et de Van Velthem :
    Le premier venait d'Italie ; il grava des frontispices pour les libraires
de Lyon : la Courtisane solitaire, de Lourdelot, 1622 ; Logica Paulii Valii
Romani,Fiost, 1622 ; RitualeFratrum Minorum Recollectorum, Candy, 1630.
   IMPR, à LYON                                                          6