Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                    GEORGES DK CHALLANT                    i8r

 justification soit faite ; aussi, le 15 décembre, Guillaume
.d'Aulhac renouvelle sa demande. Jacques de Saconay y
 répond : étant absent, et même à l'étranger, lorsque l'ordon-
 nance a été rendue, il l'a ignorée jusqu'à ce jour. Quant à
 la justification du pouvoir en vertu duquel il a nommé
 G. de Challant hôtelier, il affirme que ce pouvoir a été reçu
 par Pierre Bernard, notaire de Lyon, et qu'il a été dûment
 exhibé et expédié au secrétaire du chapitre. Devant ces
 affirmations, les seigneurs capitulants décident que le diffé-
 rend sera étudié et jugé par les chevaliers de l'Église.
 Malgré cette décision, au chapitre du 18 décembre, d'Aulhac
 et de Saconay renouvellent leurs protestations réciproques.
 Le 31 janvier 1463, de Saconay fait mieux, il produit la
 procuration ; une copie en est remise à d'Aulhac. Enfin,
 le 9 février, de Challant vient lui-même au chapitre
 et déclare approuver et ratifier les actes de Saconay, son
 légitime procureur, G. d'Aulhac, maintenant ses préten-
 tions, tous deux acceptent de se soumettre au jugement du
 chamarier.
   G. de Challant assiste encore aux chapitres des 11 février
et 25 juin 1463, puis il reste sept années sans y reparaître.
Sans doute, une partie de ce temps est consacrée à la conti-
nuation de ses études. Le 4 septembre 1465, le chapitre
avait ordonné qu'il serait compté aux livraisons quoti-
diennes, à charge de fournir des attestations régulières;
en exécution de cette ordonnance, il fait présenter, le
5 décembre, des certificats d'études à l'Université de Rome,
délivrés par Jean-Pierre de Guerraudie, docteur en décrets
et régent de la dite Université. Le chapitre décide, ce jour,
qu'il sera porté comme présent et payé de ses livraisons
pendant tout le temps de ses études. Mais, de suite, on
s'aperçoit qu'une erreur a été commise ; les livraisons étaient