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342 ' EXTRAITS DES PROCES-VERBAUX
le vocable de Saint-Jean, qui était très petite. Le cimetière
la séparait de la grande église prieurale. Elle existe toujours.
C'est là qu'on baptisait, mais l'église prieurale avait aussi
son autel paroissial.
Monseigneur va visiter l'ermitage de Notre-Dame-de-
Grâce situé sur une haute montagne appelée Peuchat (?).
L'Ermite tenait deux novices qui quêtaient pour lui, ils ne
vivaient que d'aumônes. Il visite aussi l'ermitage de Gran-
jean élevé sur un rocher à un coude de la Loire, où cinq
ermites vivaient sous la règle de saint Romuald, fondateur de
l'ordre des Camaldules, la chapelle était également sous le
vocable de Notre-Dame. Ils vivaientaussi d'aumônes qui leur
étaient données parle sieur deNérestang qui les avait fondés
et leur fournissait le pain et le vin. Le lendemain Monsei-
gneur va processionnelleir.ent bénir la croix de Beauvoir,
avec toutes les cérémonies en tel cas accoutumées. Elle
était bâtie à neuf en pierre sur un petit monticule (dit
le procès-verbal), en dehors de la ville (i i juillet 1614) ( i ) .
De Saint-Rambert Monseigneur va visiter l'église de
Sury-le-Comtal où il y avait une société de prêtres, puis il
revient coucher à Saint-Rambert. Le lendemain il va Ã
Saint-Marcelin où le Chapitre de Saint-Jean de Lyon pré-
sentait à la cure. Il y avait une chapelle sous le vocable de
Saint-Ennemond. De là il va à l'église de Périgneux sous le
vocable de Saint-Jean-Baptiste et où le chapitre de Saint-
Jean présentait également à la cure. Il'y avait aussi une
chapelle sous le vocable de Saint-Ennemond et un des
fondateurs s'appelait encore Ennemond.
(1) Nous ne nous étendons pas plus sur l'antique prieuré de Saint-
Rambert-sur-Loire, car M. l'abbé Signerin, curé-archiprôtre de cette
paroisse, en prépare la monographie,