Revue du Lyonnais » série 5 - n°25 ( 1898 ) » pp.201

                   LE BOTTIER DE SAINT-GEORGES                    20 l

Je fais du sicoti, je te cherche querelle
                                                       n :
Parce que, grand melon, t'as cassé la ficelle;               •;    ;
                                                                       '
                               PIETRQ
Non ! j'ai commis un crime et je m'en veux punir.
Dis-un mot; et je pars pour ne plus revenir.
Si Amanda m'oublie, eh bien!, je me résigne...
Tu t'en feras aimer, car toi seul en es digne,
Je pars, je dois partir.
                                                 (Tumulte au dehors).
         .'•   ."/..    "     GUIGNOL
                            '.-'••   Fais pas ça, reste, toi. - ' :.- ~]


                            SCÈNE XIV
                               Tous
       Gnajron entre et manifeste sa joie en apercevant Guignol.
Derrière lui entre toute la corporation des bottiers et cordonniers, 'avec deux
    suissespottànt suriin coussin,-Fun-la montre en et, Tautreles- escarpins
    de Guignol entourés de rubans multicolores. Jimanda parait à la porté:
     de droite.
                                Tous
Bravo.
                       . - • GNAFRON                   •-• - ..    re-
        viens dans mes bras, je te proclame roi
Des gnafres du méquié, maître es cordonnerie              - • - '.
Et subito, devant toute la compagnie,
Je vas, primo, tenir le serment du vainqueur.
Or ça, mon associé* mon gendre, sur mon cœur !-
Mais avant tout..., voilà que je me le rappelle-, . ^ •••'; •:,«
La montre en. bon. vieil or..'. (Il donne la montre,à Guignol).
               GUIGNOL, la donnant à Amanda
  ,. ..,. ...r               C'est pour Mademoiselle.
Que la toquante soit un bijou favori,
Quand legbne Piétro sera votre mari.