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3li COMPTE-RENDU DES TRAVAUX rencontré cette fois dans la même appréciation de l'œuvre de notre savant confrère. Je termine ici cette revue que j'aurais pu agrandir utile- ment , peut-être, en m'étendant davantage sur chacun des tributs académiques que je vous ai rappelés, mais la plu- part enrichissent vos annales, et je ne m'étais imposé que la tâche de vous présenter le tableau indicateur de vos travaux de cette année. Je ne dois pas omettre cependant de vous dire que votre correspondance avec toutes les sociétés sa- savantes de l'Europe s'est considérablement augmentée. L'échange de vos publications avec les leurs établit une com- munauté fructueuse pour toutes, et contribue puissamment à la rapide propagation de toutes les productions importantes et de toutes les découvertes nouvelles. Vous aviez ouvert un concours et publié un programme renfermant plusieurs questions importantes à résoudre. C'est avec regret que vous avez été contraints de ne décer- ner aucun prix, l'insuffisance des mémoires que vous avez récusa motivé cette sévérité. Un nouveau programme a été dressé, un temps plus long accordé aux candidats. Ce pro- gramme , entre autres questions relatives aux sciences et à l'économie politique, en propose une nouvelle toute palpi- tante d'intérêt et pour laquelle le prix déjà élevé a été doublé par la munificence et la philanthropie de l'un de nos hono- rables confrères. Dans un ordre moins élevé, quoique non moins utile, vous avez pu offrir des récompenses flatteuses et méritées à deux industriels, je dois mieux dire, a deux artistes de notre ville, en leur décernant à chacun une médaille de la fondation du prince Lebrun. Le Rapport de M. Bineau, lu en séance pu blique, a proclamé pour la première le nom d'un peintre, M. Dupont, qui a résolu, a la satisfaction de tous les hommes spéciaux, le problème si difficile qui consiste à relever toute