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&)8               COMPTE-RENDU DES TRAVAUX

    Un littérateur étranger a votre Compagnie, M. Duparay
 vous a lu une Notice sur les moeurs des moines de l'abbaye de
 Cluny au XII* siècle. C'est un mot sur la vie de l'un de ses
 plus grands abbés, de Pierre-le-vénérable, qui fut l'ami de
 saint Bernard, leconsolateur d'Héloïseet d'Abeilard, l'interces-
 seur auprès du pape en faveur de Louis Vil, après le massa-
 cre de Vassy. Je vous entretiendrais plus longuement de
 cette scène détachée du tableau des mœurs françaises au
 moyen-âge , si cet opuscule n'avait pas été lu a la séance
 publique de la Société d'histoire et d'archéologie de Chalons
 à laquelle appartient l'auteur.
    L'abbnye et la ville de Nantua ont été aussi pour un de
 nos correspondants l'objet d'une notice sur laquelle vous
 avez entendu le rapport de M. Servan deSugny.
    SI est permis sans doute, de rattacher à l'histoire les études
 biographiques sur les hommes qui ont illustré les sciences
 qu'ils ont cultivées et sur ceux qui à d'autres titres ont
 honoré leur pays. J'ai une courte excursion h faire sur cette
 partie de vos travaux.
    Familier avec la littérature médicale ancienne comme avec
les écrits contemporains, M. Petrequin a déroulé .devant
 vous la vie des plus illustres médecins grecs, Hippocrate,
 Galien et Paul d'Egine qui se reflète dans leurs ouvrages
qui sont encore la base de la science médicale. Notre savant
confrère a fait ressortir l'importance de l'étude approfondie
des écrits de ces pères de la science et de ceux qui les
ont suivis, étude trop négligée peut-être de notre un peu ou-
blieuse génération, qui y trouverait cependant quelquefois
le secret de plusieurs découvertes modernes.
   Se rapprochant de notre époque et évoquant des sou-
venirs contemporains, M. de la Saussaye, dans la biographie
de l'un des anciens administrateurs de notre département,
vous a fait suivre pas a pas et avec un intérêt croissant la