Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                   RÉPONSE A M. L'ABBÉ KOUX.                      Ht)

 aussi étrange que celui-ci : Inscriptions antiques romaines '.'
 Comment n'a-t-il pas vu de suite que le seul titre rationnel qui
 convînt au livre de M. de Boissieu était Inscriptions antiques du
 Lyonnais'? S'il eût pris ce titre, toutes nos inscriptions lui appar-
 tenaient de droit; ce n'est certes pas moi qui les lui aurais contes-
tées : j'aurais été trop heureux de les voir transmises à la postérité
 par son habile crayon                 à la condition cependant qu'il
 n'eût pas mis dans son livre toutes les autres inscriptions ré-
pandues en Europe où parait le mot Lugdunensis désignant non
 pas la ville de Lyon, mais l'une ou l'autre des provinces lyonnaises
en général, c'est-à-dire le quart de la Gaule !
   Mais laissons ces préambules, et venons de suite aux faits
essentiels. Je vais suivre pas à pas M. Roux dans son prétendu
compte-rendu de mon livre, et, malgré la prévention que vous
avez pour lui, vous serez forcé de convenir qu'il n'a pas complète
ment rempli la mission dont vous l'aviez chargé.
   Dans le chapitre premier, intitulé: «Etat du pays avant l'arrivée
 « des Romains» , j'ai décrit plusieurs monuments celtiques, dé-
truits pour la plupart aujourd'hui. M. Roux dît que « l'époque
« celtique est ici d'une importance minime, et que la plupart
 « des monuments de cet âge sont très-contestables. » Comme
preuve, il en cite un seul, les pierres de /as, dont il attribue la
disposition à des accidents naturels. Quant à celui de Balbigny
près de Feurs, dont j'ai donne un dessin authentique , pas un
mot.
   Le chapitre deuxième, où j'ai réuni tous les monuments fai-
sant mention du peuple ségusiave, pour arriver à démontrer aux
plus incrédules la véritable orthographe du nom de ce peuple
gaulois, a été plus heureux auprès de M. Roux. Il s'y est arrêté
longuement, mais seulement pour le critiquer. Vous chercheriez
vainement une approbation dans tout son factura. Je le suivrai sur
son terrain pour rectifier ce que ses appréciations ont d'erro-
nées.
   Parmi les monuments portant le nom des Ségusiaves, l'un des
plus curieux sans contredit est la petite monnaie dont j'ai donné
la gravure, page i) de mon livre, et que je reproduis ici, afin de