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00                         BIBLIOGRAPHIE.

d'éducation que nous voudrions le considérer aujourd'hui ;
ce sont les services qu'il peut rendre à la jeunesse et plus
encore à ses instituteurs , que nous chercherons à faire
ressortir.
    Les premiers chapitres de l'Hygiène des ouvriers traitent
de l'hygiène en général, puis de l'air, des aliments, du tra-
vail, des maladies. L'hygiène des élèves aurait-elle d'autres
divisions? Qui ne sent de prime-abord combien l'enfance a
besoin de respirer un air pur et fréquemment renouvelé, de
jouir le plus possible des rayons vivifiants du soleil, d'ôlre
nourrie de mets simples, mais choisis et variés?Quel institu-
teur ne connaît la nécessité de pouvoir discerner les premiers
symptômes des maladies, chez les enfants dont la vie et l'ave-
 nir lui sont confiés, et d'y apporler, sans délai, les remèdes
préliminaires? Vus de loin, de tels sujets pourraient passer
pour rebattus ; mais les détails sont loin de l'être, et, en
pareille matière, les détails seuls sont instructifs. M. Fonleret
les ménage, mais il ne les épargne pas ; il donne sur chaque
objet des notions précises, nettes, pratiques ; il les motive
suffisamment pour persuader, assez simplement pour ne
rebuter jamais les lecteurs auxquels il s'adresse. On devine
aisément que plus d'une de ces indications si bien fondées
peut s'appliquer aussi bien à une classe qu'à un atelier,
puisque, dans l'une comme dans l'autre, respirent plusieurs
poitrines, et se rencontrent différents âges. Par exemple , ce
moyen si facile de changer l'air sans s'exposer au froid, que
 rappelle M. Fonleret en conseillant de remplacer quelques
vitres supérieures par des toiles métalliques ; ne convient-il
 pas aussi bien a une salle d'étude qu'à une chambre de mé-



modaire de médecine de Varia ; de Ji. le docteur Passot dans le Satul
Public ; de M. b r i l l e dans la IHIjlwtfièqHc universelle de. Genève.