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       INSTITUT DES FRÈRES HOSPITALIERS


                         DE L'ORDRE


 DE SAINT J E A N D E DIEU
                       EN FRANCE.




                         (SEITK ET l ' i s ) ,




                               IV.

   Les apôtres d'une communauté qui devaient si rapidement
couvrir la France de ses. travaux charitables s'établirent
dans les bâtiments donnés par Marie de Médicis. Et ce pre-
mier hospice se plaça sous Vin vocation de saint Jean-Baptiste.
l\ paraît que, plus tard, Marguerite de Valois, ayant eu besoin
de ces bâtiments , traita avec eux ; et, de la rue des Augus-
tin», elle les fit transporter rue des Saint-Pères. Les frères
ne recevaient que des hommes atteints de maladies curables
et non contagieuses, ni vénériennes, pour lesquelles exis-
taient déjà des établissements spéciaux. Obligés de soigner
personnellement les malades, l'exclusion des femmes s'ex-
plique par l'un de leurs quatre vœux. Les frères faisaient un
noviciat , dans lequel ils étaient à portée d'apprendre la
pharmacie , la chirurgie et la médecine ; c'est encore ce qui
a lieu depuis quelque temps parmi eux. « On ne peut s'em-
pêcher, dit un auteur, longtemps administrateur des hôpitaux