La carte et la route.

À la découverte du manuscrit 2002 du fonds ancien de la Bibliothèque municipale de Lyon.

À l'orée du XVIIIe siècle, routes et chemins du royaume de France suscitent bien des inquiétudes. Leur état épouvantable ralentit les échanges commerciaux et nuit considérablement à l'économie. Jadis au coeur d'un vaste et performant réseau de voies romaines, le Lyonnais n'est pas épargné par ce phénomène. Pour le contrer, l'État et les autorités locales décident de lancer une ambitieuse politique de rénovation et de construction d'itinéraires routiers. Un témoignage original et contemporain des travaux réalisés est aujourd'hui conservé dans le Fonds ancien de la Bibliothèque municipale de Lyon.

Assez méconnu car rarement exhumé de son carton de conservation pour être consulté par le public, le manuscrit 2002 renferme une remarquable série de cartes des principales voies de communication de la province lyonnaise. Richement relié et décoré, ce document suscite l'intérêt [note]. Cet article invite à sa découverte. À l'aide d'une brève description, il évoque ses objectifs, les procédés de réalisation, ou encore ses usages. Les apports de cette source patrimoniale ne se limitent pas uniquement à un étroit cadre administratif. Son iconographie soignée et la diversité des éléments représentés permettent aussi d'avoir une connaissance précise de l'organisation du réseau routier, tout en appréhendant la physionomie des paysages au cours du siècle des Lumières.

À l'origine, le manuscrit 2002 du Fonds ancien de la Bibliothèque municipale de Lyon est vraisemblablement conservé dans les archives de l'ancienne généralité de Lyon [note]Pendant l'Ancien Régime, une généralité est une circonscription administrative et financière placée sous l'autorité d'un intendant. La généralité de Lyon est divisée en cinq circonscriptions financières appelées élections (Lyon, Saint-Étienne, Montbrison, Roanne et Villefranche) et vingt subdélégations, territoires gérés par un subdélégué nommé par l'intendant.. Il s'agit d'un petit volume réalisé selon un format à l'italienne de 178 sur 280 millimètres, avec une reliure en veau cousue main, agrémentée de filets et de dorures. Les plats de la couverture sont ornés des armes de l'intendant de Flesselles qui sont apposées et dorées à l'or fin. Sur la tranche, des feuillages encadrent un titre écrit sur trois lignes : « PLANS ITINERS DE LA GNTÉ DE LYON ».

Page de titre des Plans itinéraires del a généralité de Lyon, dédiés à M. de Flesselles, intendant de Lyon, corrigés et augmentés en 1778 (BM lyon, Ms. 2002)

Au total, ce manuscrit renferme 112 feuillets : 93 sont numérotés, 17 sont vierges et deux sont placés en début de volume. Ces derniers comprennent une table générale des routes cartographiées et une page de titre avec la mention suivante :

PLANS ITINÉRAIRES DE LA GÉNÉRALITÉ DE LYON DÉDIÉS A MR DE FLESSELLES INTENDANT DE LYON. CORRIGÉS ET AUGMENTÉS EN 1778.
Que ce riche volume soit personnalisé et adressé à l'intendant de Flesselles n'est guère surprenant. En tant que principal représentant du roi en province, il dispose de nombreuses attributions en matière de la police, de justice et de finances. C'est également lui qui dirige l'administration et le personnel des ponts et chaussées.

À la gloire de l'intendant

En 1778, comme l'indique la dédicace, celui qui exerce cette fonction à Lyon est Jacques de Flesselles (1721-1789). Né à Paris et originaire d'une famille amiénoise récemment anoblie, celui-ci est d'abord conseiller au Parlement de Paris, puis maître des requêtes en 1755. En province, il exerce les fonctions d'intendant de Moulins (1762-1765) et de Rennes (1765-1767). Le 11 novembre 1767, Louis XV le désigne à la tête de la prestigieuse intendance de la ville et généralité de Lyon, où il remplace l'intendant Jean Baillon, en poste depuis 1762. En 1784, lors de sa nomination comme conseiller d'État, il cède sa place à l'abbé Antoine-Jean Terray (1750-1794), précédemment intendant de Moulins. Quelques années plus tard, le 21 avril 1789, il devient prévôt des marchands de Paris. Accusé de connivence avec la Cour, il est abattu le 14 juillet 1789, lors d'une émeute qui fait suite à la prise de la Bastille.

À Lyon, Jacques de Flesselles laisse l'empreinte d'un administrateur apprécié du public, en particulier pour l'aide efficace distribuée à la population lors du rigoureux hiver 1783-1784. Élu comme membre de l'Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Lyon dès 1768, son nom est désormais attribué à une rue et à un lycée professionnel du premier arrondissement de Lyon. Sa notoriété est également liée à son action économique qui se fonde sur le soutien et l'encouragement du commerce local. Rien ne prouve qu'il soit le commanditaire direct de ce document, mais lui dédier ce manuscrit, c'est une façon de rendre hommage au travail qu'il a accompli dans le domaine des travaux publics.

Si l'on excepte les minces éléments apportés par le titre, on ne dispose pas d'information se rapportant à la réalisation et aux objectifs du manuscrit. Pour en savoir plus, il faut se référer à l'histoire de la politique économique du royaume depuis le début du règne de Louis XV (1715-1774) [note]Sur cette question cf. Guy Arbellot, « La grande mutation des routes de France au milieu du XVIIIe siècle », Annales Économie Sociétés Civilisations, mai-juin 1973, 3, p. 765-791.. À cette période, dans la plupart des provinces du royaume de France, de nombreuses plaintes s'élèvent pour dénoncer une dégradation avancée du réseau routier, impraticable en de multiples endroits. Dans la généralité de Lyon, cette situation rend difficile le commerce des produits locaux, comme la soierie, l'imprimerie, ou encore les armes fabriquées à la manufacture de Saint-Étienne. En outre, cette province qui correspond approximativement aux départements du Rhône et de la Loire, renferme la seconde ville du royaume et assure un rôle de transit très important vers le Dauphiné et l'Italie.

Plat de couverture des Plans itinéraires de la généralité de Lyon [...], aux armes de l'intendant de Flesselles (BM Lyon, Ms. 2002)

Au mois de juin 1738, le contrôleur général des finances Philibert Orry (1689-1747) rédige une instruction royale qui est consacrée à la voirie et qui comprend d'ambitieuses mesures. Tout d'abord, il décide de généraliser le recours à la corvée [note]À l'époque moderne, la corvée désigne un impôt en nature très impopulaire qui est perçu sous la forme de journées de travail exécutées par les contribuables pour l'entretien des routes.. Ensuite, il lance un vaste programme d'ouverture de nouvelles routes et de rénovation des anciennes Enfin, il ordonne la réalisation d'un inventaire cartographique des itinéraires routiers. Le résultat de cette enquête inédite est généralement connu sous l'intitulé Atlas de Trudaine, du nom de deux administrateurs - Trudaine père et fils - qui en dirigent l'exécution.

Dans le Lyonnais, neuf itinéraires majeurs sont désignés. Ils suscitent l'intérêt et concentrent les moyens financiers et humains. Il s'agit de deux grandes routes en direction de Paris (par la Bourgogne et par le Bourbonnais), de six routes qui conduisent vers différentes provinces (le Languedoc, l'Auvergne, le Bourbonnais et la Bresse) et du Chemin de Saint-Étienne à Montbrison et à Roanne. Grâce à un état des lieux dressé à la fin des années 1750, nous savons que les routes les plus importantes sont cartographiées entre 1743 et 1751 [note]Bibliothèque de l'École nationale des Ponts et Chaussées, Ms 73. Elles sont accompagnées des plans des ouvrages d'art empruntés et sont regroupées dans un imposant volume conservé au département des Cartes et Plans des Archives nationales [note]Archives nationales, Cartes et Plans, F14/8485.. Quelques années plus tard, une partie des informations recueillies au cours de ce travail est reprise pour l'élaboration du manuscrit qui nous intéresse.

À la croisée des chemins

Le manuscrit 2002 conserve le tracé des principaux itinéraires routiers qui sillonnent la généralité de Lyon au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Plusieurs manuscrits réalisés à la même période et selon des procédés de fabrication similaires sont repérables dans d'autres bibliothèques ou dépôts d'archives. Toutefois, l'exemplaire de la Bibliothèque municipale de Lyon est le seul qui concerne les routes lyonnaises et qui représente une importante série d'itinéraires à l'intérieur d'une même généralité.

En effet, les neuf itinéraires désignés quelques décennies auparavant sont tous figurés. Chacun d'entre eux est présenté à l'aide d'une page de titre qui comporte un petit dessin réalisé à l'encre de Chine par un dessinateur nommé Vagniat. Un second feuillet comprend un toisé détaillé qui découpe l'itinéraire en secteurs. Il indique les distances qui séparent les lieux les plus importants [note]Les distances sont établies en toises royales. Une toise royale équivaut à 6 pieds du roi, 72 pouces ou 864 lignes, soit 1,949 mètre.. La localisation des postes aux lettres et des brigades de maréchaussée est également fournie.

"Grande route de Lyon à Paris par le Bourbonnais", sommaire de la première partie (BM Lyon, Ms. 2002, f.2)

Le dessin de l'itinéraire occupe la partie supérieure des feuillets, dont le nombre varie de un à quatorze, en fonction de la longueur de la route. Les cartes forment une sorte de pellicule dont le fil directeur est le tracé de la route. Seuls les abords immédiats de la chaussée sont figurés, sur une largeur qui varie de 250 à 500 toises de part et d'autre, soit sur 500 à 1 000 mètres. Cette distance permet éventuellement de faire figurer des modifications ou des déplacements du tracé. L'orientation des planches n'est pas fixe, car elle est adaptée aux sinuosités de la route qui se situe en position centrale. Pour faciliter la lecture, les bordures de chaque feuillet reprennent les extrémités des feuillets précédent et suivant, à l'instar des atlas routiers actuels. L'échelle commune adoptée est le 1/17 278e (cinq lignes pour 100 toises), une échelle plus précise que celle de la plupart des cartes de randonnée, ce qui souligne le niveau de détail de cette cartographie.

"Grande route de Lyon à Paris par le Bourbonnais", section de Lyon à Grange-Blanche, planche I (BM Lyon, Ms. 2002, f.3) "Grande route de Lyon à Paris par le Bourbonnais", section de Roanne à Bois Rafin, planche X (BM Lyon, Ms. 2002, f.12) "Grande route de Lyon à Paris par le Bourbonnais", section de Villefranche, planche IV (BM Lyon, Ms. 2002, f.22) "Route de Lyon en Auvergne par Montbrison", section d'Izeron, planche III (BM Lyon, Ms. 2002, f. 40) "Chemin de saint-Etienne à Montbrison et à Roanne", section de Montbrison à Champdieu, planche V (BM Lyon, Ms. 2002, f. 72) "Route de Bresse au Bourbonnais par Belleville, Beaujeu et Charlieu", section du Pont des Rigoles à Charlieu, planche VI (BM Lyon, Ms. 2002, f. 86)

Tous ces plans sont réalisés à la plume et aquarellés en couleurs, ce qui suppose une réalisation lente, minutieuse et coûteuse. Sur le terrain, le personnel des ponts et chaussées de la généralité se charge des opérations de levé des cartes. Grâce à des opérations géométriques comme la triangulation, ils obtiennent une localisation exacte des lieux. Ensuite, les dessinateurs mettent les informations au propre sur le papier. En comparant plusieurs itinéraires, on observe des variations dans le style du dessin, ce qui indique que différents artistes sont à l'oeuvre. Leur nom n'est pas connu, mais on peut supposer qu'ils exercent à Paris, dans un bureau créé par Trudaine en 1744, afin d'exécuter ce type de travail.

Le dessin n'est pas accompagné d'une légende. Les éléments topographiques et paysagers sont représentés de différentes manières, mais les figurés et les coloris choisis sont suffisamment simples pour être aisément compris. Le relief est révélé grâce à un ingénieux système d'ombrage ou de hachures de couleur marron ou gris foncé. Les maisons et les édifices sont coloriés en rose foncé, avec des contours accentués par le coloris carmin. La prise en compte du bâti est très scrupuleuse, car celui-ci peut influencer considérablement le tracé d'une nouvelle route. En outre, si des alignements sont planifiés à travers des hameaux ou des villages, les propriétaires lésés doivent être indemnisés. Ainsi, la carte permet en partie d'évaluer ces incidences. Les parcelles cultivées sont souvent délimitées par de petites haies et les éléments hydrographiques sont lavés avec le coloris turquoise. Les toponymes des lieux-dits et des hameaux sont indiqués de manière précise, afin de faciliter la localisation et le repérage des lieux où sont effectués des travaux. Enfin, les ponts et les ponceaux sont signalés en rouge vif. Ces ouvrages d'art sont fondamentaux, car ils garantissent la viabilité de la chaussée tout au long de l'année. De plus, ils nécessitent des travaux d'entretien réguliers qui doivent être planifiés.

Grâce à l'adoption d'un astucieux panel de couleurs, la nature ou l'état général de la chaussée sont rapidement identifiés. Lorsque la route est pavée, elle est rehaussée avec un trait de couleur carmin. Un trait de couleur grise souligne qu'elle est empierrée. L'absence de trait évoque son mauvais état. La couleur jaune est employée pour signaler un ancien tracé remplacé par un nouvel itinéraire. Certaines chaussées sont également bordées par de petits points noirs qui indiquent la présence d'arbres. Assez fréquemment, de petits arbres sont parsemés sur le dessin, afin de le rendre plus agréable au plan esthétique.

Sur l'extrait de la Grande route de Lyon à Paris par le Bourbonnais, des pointillés permettent de visualiser le projet d'alignement d'une nouvelle route à l'ouest de Lyon, en direction de l'Auvergne. Ce nouveau tracé est beaucoup plus rectiligne et il évite les difficultés du relief. Par ailleurs, notons que c'est à la même période que les bretelles de contournement des villes font leur apparition, afin de fluidifier la circulation et pour éviter un réseau viaire trop étroit.

On le constate, les données fournies par ce recueil de cartes sont particulièrement riches et nombreuses. Pourtant, il n'existe qu'un seul exemplaire connu de ce document qui n'a pas vocation à être diffusé. Il n'a jamais été imprimé ou édité, car c'est plus un outil de travail qu'un objet pratique destiné au plus grand nombre.

Un oeil sur le réseau

Malgré sa présentation luxueuse et prestigieuse, ce manuscrit est réservé à l'usage exclusif des administrateurs de la province, au premier rang desquels figure l'intendant. Le but n'est pas de l'aider à se repérer sur les chemins de son intendance, mais plutôt de lui permettre d'évaluer l'avancement des travaux des principales routes. Celles-ci constituent autant de veines vitales pour l'économie de la province. À ce titre, d'autres renseignements sont apportés.

Intitulé de l'itinéraire Longueur en toises royales Nombre de feuillets
Numéro de l'itinéraire 1 2 3 4 5 6 7 8 Total

Sous le dessin, dans la partie inférieure du feuillet, la route est découpée en tronçons de longueur variable qui sont accompagnés par une série de commentaires. De courtes mentions servent à décrire la nature et la qualité du sol (feuillet 61 : « Cette partie n'a pas été traitée. Le sol en est ferme et graveleux »), l'état de la chaussée ou des ouvrages d'art (feuillet 4 : « Chaussée en pavé de cailloux sur 15 pieds de largeur et en bon état »), les travaux réalisés, en cours ou programmés (feuillet 24 : « Partie où il ne reste plus à faire que l'engravement et un arceau de 4 pieds d'ouverture). Deux rédacteurs - probablement des ingénieurs de la généralité - et deux bornes chronologiques sont repérables, ce qui nous permet d'affiner la chronologie de ce document. Une première série de commentaires dresse un état des lieux des travaux jusqu'en 1769-1770. Ensuite, comme l'indique le titre du manuscrit, une mise à jour des informations est apportée en 1778, ce qui permet d'évaluer l'avancement des travaux réalisés au cours de la décennie précédente.

Page de titre de la première partie de "Grande route de Lyon à Paris par le bourbonnais".

Plan de pont et instruments d'architecture représentés par le dessinateur Vagniat pour souligner le rôle fondamental des travaux publics.

Ainsi, grâce à ce volume, l'intendant peut gérer le réseau routier, établir des directives de travail ou concentrer des moyens financiers et humains sur des points sensibles. En outre, par son format relativement réduit, ce volume peut être transporté, notamment pour constater le déroulement des travaux ou pour préciser les notes descriptives. Pour les amateurs et les historiens, ce document est également une source pour la reconstitution du réseau routier provincial. En cumulant les données des différents toisés, on sait que sa longueur totale est de 336 015 toises, soit 655 kilomètres. Eu égard à la superficie de la généralité, cette distance est importante, surtout qu'il ne s'agit que des routes principales. Toutefois, ce chiffre reste théorique, car en 1778, de nombreux tronçons ne sont ni achevés, ni même ébauchés. L'itinéraire le plus long (59 857 toises, soit 117 kilomètres) correspond à la Route de Lyon en Auvergne par Feurs (route n°5) qui traverse la généralité d'est en ouest. La route la plus courte (822 toises, soit 1,6 kilomètres) est celle qui relie la ville de Lyon à la Bresse (route n°9).

Le bac de Perrache

L'examen du tracé général indique clairement que le réseau est orienté vers le chef-lieu de la généralité. La plupart des routes rayonnent à partir ou vers la capitale provinciale qui est fortement excentrée à l'est. Toutes les subdélégations sont desservies, ainsi que les principales villes secondaires. En comparant le cheminement de ces itinéraires avec celui des routes actuelles, on constate d'importantes similitudes. Par exemple, le tracé de la Grande route de Lyon à Paris par la Bourgogne (route n°2) est exactement celui de la route nationale n°6. Nous sommes donc les héritiers du réseau constitué ou rénové au cours du XVIIIe siècle.

Enfin, en s'appuyant sur le contenu de ce manuscrit, on peut analyser les paysages ruraux et la physionomie des villes au cours du XVIIIe siècle. Ainsi, sur l'extrait du plan de la Route de Lyon en Languedoc on repère une partie des aménagements réalisés au sud de la ville de Lyon, en particulier sur l'île Mogniat. L'ingénieur lyonnais Antoine-Michel Perrache (1726-1779) est à l'origine de ces travaux qui repoussent le confluent du Rhône et de la Saône vers le sud. Une nouvelle chaussée (la Chaussée Perrache) traverse l'île du nord au sud et remplace celle qui emprunte auparavant la rive droite de la Saône. Les commentaires indiquent que le pont de la Mulatière n'est pas achevé, mais qu'il est suppléé par un bac mis en service par Perrache.

Lointain ancêtre de nos actuels atlas routiers, le manuscrit 2002 est une source fondamentale qui appartient au patrimoine historique de la région lyonnaise. Ce catalogue d'images symbolise aussi les progrès des techniques cartographiques et le recours de plus en plus fréquent à la carte pour l'aménagement du territoire.