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          INAUGURATION DU MONUMENT SOULARY                325

puis aussi à Clair Tisseur, au spirituel Puitspelu, car tous
deux ont su garder comme Soulary, une profonde affection
pour la cité natale.
   « La mort est une transition, disait le poète dans une
de ses maximes favorites, en deçà du port on vit peu avec
ses amis et dans tous les ennuis de la lutte pour l'existence;
au-delà on n'a plus que le charme de vivre dans la mémoire
de ceux qui vous ont aimé, et sans souci ni peine : c'est
peut-être le meilleur. » Soulary en peut juger sûrement, à
cette heure. Au lendemain de sa mort, un comité s'était
formé pour ériger un monument à l'exquis et regretté
poète. En même temps ses amis publiaient chez Storck un
volume à sa mémoire, comme jadis on le fit pour Ronsard
et plus tard pour Gautier, ses poètes de chevet.
   Presque tous les membres de ce comité étaient présents
à cette inauguration : MM. Gaspard André, Aynard, Bleton,
Caillemer, J. Cambefort, Aimé Vingtrinier, Maurice
Chabrières, Augagneur, Perréal, Coste-Labaume, Félix
Desvernay, Dr Dor, J. Dumond, Morin-Pons, E. Ober-
kampf, Storck, Félix Mangini, Roy, Armand Calliat,
Armbruster.
    L'Académie de Lyon est représentée par MM. Morin-
Pons, qui va faire l'éloge du poète, Vingtrinier, Bleton,
F. Desvernay.
   La Société Littéraire n'avait pas oublié que Soulary avait
compté parmi ses membres depuis 1842, et elle était repré-
sentée par Félix Desvernay, son vice-président, Marius
Grillet, secrétaire; Léon Mayet, Beauverie, Bourgeot, Len-
tillon, Adèle Souchier, et plusieurs autres de ses membres
qui font partie de l'Académie de Lyon.
    Le Cercle Pierre Dupont avait tenu à honneur de figurer
à cette fête de la poésie. Citons : Léon Mayet, son prési-