Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                              EN BEAUJOLAIS                               303

haut justicier de la paroisse de Durette comprenant 32 feux,
y possédait le château, une rente noble et des biens (5).
   M. Claude Dulac revendit le 21 février 1793 à M. Antoine
Vanet, demeurant à Lyon, le domaine de Ponchon, acquis
par lui en même temps que le château de La Pierre de
Mme la comtesse de Vocance.
   De son mariage avec Mme Elisabeth-Catherine Deberc,
qu'il avait épousée suivant contrat passé devant Me Theve-
non, notaire à Beaujeu, le 6 août 1759 (6), étaient nés
trois enfants :
   i° M. Pierre DULAC, qui suit et qui paraît avoir porté
jusqu'à la Révolution le nom de Dulac de Ponchon, sans
doute pour se distinguer de son père et à cause du domaine
de ce nom dont la revente vient d'être mentionnée ;
   2° Mme Françoise Dulac, qui épousa M. Claude-Elisabeth
Testenoire, propriétaire, demeurant à la Croix-Rousse
près Lyon ;



   (5) Archives départementales du Rhône, série C, Commission inter-
médiaire, n° 838.
   (6) D'après ce contrat, M. et M™ Claude Dulac étaient enfants :
M. Claude Dulac, de défunt sieur Etienne Dulac, en son vivant négo-
ciant, demeurant en la paroisse de Grandris, et de D e Pierrette Augros.
son épouse ; et Mme Dulac, de aussi défunt sieur Laurent Debert (dans
l'acte d'achat de La Pierre ce nom est écrit Deberc), à son décès bour-
geois de la ville de Lyon, et de dame Elisabeth Platet, sa veuve, demeu-
rant alternativement à Lyon et en sa maison de campagne de Quincié.
D'Hozier, dans l'Armoriai de la généralité de Lyon de 1698, donne
pour armes à un Jean-Claude Deberc, bourgeois de Lyon : D'azur à
un soleil d'or, accompagné de trois étoiles d'argent rangées en chef et un crois-
sant de même en pointe ; et à autre Antoine Debert, bourgeois de la
même ville : D'or à trois montagnes de sinople deux et un et un chej de
gueules (p. 432 et 733).