page suivante »
90 HISTOIRE D'AMPLEPUIS Rébé on a déterré des morceaux considérables d'amphores en terre rouge ; dans une terre, au-dessus du domaine du Monteillet, voisine du Pray, on aperçoit des restes de tuiles à rebords et de vieille poterie ; sur le penchant de la mon- tagne appelée de Montimbart, entre les domaines de Bar- beret et de chez Pimpia, en creusant une pièce d'eau dans un terrain argileux, on a également trouvé des restes de tuiles à rebords et de vases en terre jaune et en terre grise qui paraissent très anciens. Enfin, entre le château de Rochefort et Montchervet, autrefois château et fief, aujourd'hui simple ferme, se trouve l'ancien oppidum gaulois du Terrail, que nous avons décrit dans le numéro de la Revue du mois de janvier 1895. Après cela, le passé d'Amplepuis reste muet, et il faut franchir environ onze siècles pour trouver les premiers documents écrits concernant cette paroisse; ce sont quatre chartes de l'abbaye de Savigny, datant de 1080 environ à 1140; Amplepuis possédait alors une église. Les principales sources de cette histoire d'Amplepuis sont le cartulaire de Savigny, l'inventaire des titres de la maison ducale de Bourbon, les anciens registres paroissiaux, les archives de la cure, celles du château de Rochefort, les mémoires de Louis Aubret pour servir à l'histoire de Dombes, les notes manuscrites de M. Maurice Vignon qui était très curieux de connaître le passé de son pays natal. Les archives particulières de tous les coins de la commune ont été fouillées pour rendre ce travail le plus parfait possible, des matériaux ont été tirés de partout : de la Pierre, chez Guerre, Goujard, chez Quentin, chez Lavi^ne, Bissachère, Mioland, chez Ponteille, le Bessy, la Claye, chez Pâlot, les Places, Brégades, la Goutte, Joasson, chez Guyot, chez Sandrin, chez Forey, Vévaz, la Brosse, le