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                     POÉSIE

Mais, une fois, elle osa dire :
— Oh ! ne me parlez point ainsi;
De mon honneur j'ai grand souci !
J'aime mieux Joseph que vous, sire !

Pleurez, Blanche-Rose, et priez !

Le prince dit : — Par mes médailles,
Par mon chapeau tout constellé,
Mon enfant, vous avez parlé
Mieux qu'on ne gagne les batailles !

Pleurez, Blanche-Rose, et priez!

•— Voila votre dot, jeune fille,
Voici pour le robuste gars
Honoré de votre regard,
De votre amour, ôfleurgentille !

Pleurez, Blanche-Rose, et priez!

Et la belle Valentinoise
Reçut un fier présent royal,
Avec un salut bien loyal;
Louis ne lui chercha plus noise.

Pleurez, Blanche-Rose, et priez !

L'orage augmente d'heure en heure,
Et Ton craint pour les voyageurs,
Les bûcherons et les pêcheurs ;
Faudra-t-il donc que quelqu'un meure

Pleurez, Blanche-Rose, et priez !

Le soir vient, personne n'arrive...
Le lendemain, on cherche encor,