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190 LA R E V U E LYONNAISE
très longue énumération, en indiquant le fort et le faible de chacune d'elles :
Ecole de la Martinière, Ecole supérieure de commerce, École nationale des
Beaux-Arts, École centrale, etc., etc.
Toutes ces institutions ne suffisent pas : il faudrait créer un enseignement pra-
tique du tissage et multiplier les écoles de dessin. Bref, nous devons nous con-
vaincre du proverbe: « Il faut courir (marcher, dit le Lyonnais) ou mourir. »
VALENTIN PELOSSE.
SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE, HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE DE LYON. — Séance du
10 janvier 1883. —Présidence de M. Beauverie, puis de M.. Vettard.
Avant de procéder à l'installation du nouveau bureau, M. Beauverie, président
sortant, prononce un discours, dans lequel il fait un examen rapide des différents
travaux de la Société, pendant l'année qui vient de s'écouler.
M. Vettard, en prenant place au fauteuil, remercie ses collègues du témoignage
de sympathie qu'ils lui ont accordé, en le choisissant pour diriger leurs travaux.
11 termine son allocution en faisant un pressant appel à l'activité de tous les
membres de la Société.
M. Guimet propose que ces deux discours soient publiés dans le prochain vo-
lume des Mémoires de la Compagnie. L'examen de cette proposition est renvoyé
au Comité de publication.
M. l'abbé Condamin donne lecture d'une étude sur les orchestres tziganes.
M. de Milloué lit le commencement de l'introduction de son travail sur les
Jains.
Séance du 24 janvier 1883: —Présidence de M. Vettard.
Sous le titre : Une statue à Pierre Dupont, M. Vingtrinier lit une étude bio-
graphique et littéraire sur le célèbre chansonnier lyonnais.
M. Roy donne lecture d'une pièce de vers intitulée : Noël.
M. Vachez communique une étude littéraire intitulée: Une publication pério-
dique lyonnaise. Les Missions catholiques.
SOCIÉTÉ D'EDUCATION DE LYON. — Séance du 11 janvier 1883. La Société
d'Education a renouvelé son bureau. Ont été élus :
Président : M. COIIST-BAVAROT ;
Vice-président ; M. BESSE ;
Secrétaire général : M. MATHEY;
Secrétaire adjoint: M. JULLIEN;
Trésorier: M. D R U ;
Bibliothécaire : MM. MICHEL ET DOMECK.
La Société a entendu dans cette même séance le rapport de son comité de
publication sur le concours de 1882. Le sujet proposé était le suivant : L'éducation
peut-elle se faire complètement dans l'école sans que le maître développe chez
l'enfant le sentiment religieux? Aucun des mémoires reçus par la Société n'a
paru mériter le prix. Une mention honorable avec médaille de deux cents francs
est décernée à M. Rivoire, ancien directeur d'école normale; une 2e mention est
attribuée à M. Combe, professeur à Aix.