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           LE DOCTEUR ANTOINE BOUCHACOURT                35 I

publié plus de trente mémoires originaux, selon l'expres-
sion du D r Pétrequin, derrière lequel s'abrite mon incom-
pétence.
   Ce sont des résumés de ses belles recherches sur la chi-
rurgie proprement dite, sur l'obstétrique et la gynécologie,
enfin sur l'ophtalmologie.
   Ses connaissances littéraires lui permettaient de suivre,
en ce qui concernait ses études favorites, les progrès de la
science en Italie, en Angleterre et surtout en Allemagne,
dont les travaux en chirurgie obstétricale et ophtalmologie
sont examinés dans deux de ses mémoires, qui ne pourraient
plus nous renseigner sur les Universités allemandes, car ils
datent de 1842.
    Malgré les nombreuses occupations que lui imposait son
devoir professionnel, le D r Bouchacourt trouvait le temps
de s'occuper des œuvres de solidarité médicale. Son dévou-
aient pour elles s'est manifesté dès les premiers jours de
son majorât. Les deux émules du concours de 1840,
devenus deux amis le lendemain, unirent leurs efforts pour
fonder la Société d'émulation, dont ils ont été plus tard
 présidents; j'ajouterai encore que notre regretté confrère a
 présidé et représenté à Paris l'Association des Médecins du
Rhône.
    Ses libéralités s'étendaient à presque toutes les œuvres
 d'assistance et en particulier au Dispensaire général qui a
 eu sa large part.
    Je ne dois pas oublier que notre savant confrère avait été
 nommé membre associé national de l'Académie de Méde-
 cine, et que, pendant trente-huit ans, il a porté sur sa
 poitrine les insignes de chevalier de la Légion d'honneur.
    Dix-huit années déjà nous séparent de l'époque où il
 avait l'honneur de présider vos séances, et cependant il me