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334 LE COLONEL COMBES En 1838, après la mort du colonel Combes, M. de Beaufort prend en qualité de colonel le corrimandement du régiment, dont un détachement se trouvait à Alais sous les ordres du lieutenant-colonel Allouveau de Montréal. Je ne veux pas poursuivre la marche et les mutations de ce régiment. En 1895, et 1896, le 47 e occupait Saint- Malo sous le commandement du colonel Nouail de la Villegille ( ^ , M. de Percy ( ^ ) étant lieutenant-colonel ainsi que M. de Courson ( ^ ) . Je crois devoir ajouter à ce que j'ai dit quelques détails supplémentaires dignes d'intérêt. Sébastien Combes, le père du colonel, avait six frères. Sur sept qu'ils étaient, six furent soldats ; un seul en fut empêché par la bosse qu'il portait sur le dos. Sur les six qui se trouvaient sous les drapeaux, quatre périrent au champ d'honneur ; deux seuls survécurent qui sont : Sébastien Combes et Aimé Combes. Ce dernier fit toutes les guerres de la Vendée et a laissé en héritage à ses petits-enfants un vieux sabre et quelques débris de guerre. La branche de Sébastien Combes s'étei- gnit avec Michel Combes et son frère Terwick. Aimé Combes, bien qu'il n'eût que trois doigts à la main droite, fut un brave parmi les braves et obtint du Gouvernement une pension annuelle de quatre cents francs pour subvenir aux besoins de ses vieux jours. Aimé Combes eut deux filles : Louise Combes et Denise Combes. La première, mariée à un sieur Satin, eut un fils qui exerce encore la profession de tourneur en chaises au pays de ses aïeux, et se nomme Aimé Satin. La seconde, mariée également, eut trois enfants: Auguste Leverrier, quincaillier; Marie Leverrier, veuve Garaud, et Louise Leverrier, femme Dupairas. Voilà quels sont les derniers descendants d'Aimé Combes marié à Marie Julien. La