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                       GEORGES DE CHALLANT                               283
     nom de Challeins, village du département de l'Ain, n'a été porté
     par aucune famille (1).

   Boson II laissa trois fils :
          1° Godefroy de Challant qui suit ;
          2° Aymon de Challant ;
          3° Boson de Challant, troisième du nom. A sa mort, Boson
    donna la seigneurie de Cly à son fils aîné, Boniface, qui forma la
    branche des seigneurs de Cly dont on perd la trace en 1384 avec
    celle de son petit-fils, Pierre de Challant (2). Le plus jeune des fils de
    Boson eut la seigneurie de Chatillon, et devint la souche du pre-
    mier rameau des seigneurs de Chatillon, qui s'éteignit à la
    cinquième génération.

  IV. Godefroy de Challant, vicomte d'Aoste, marié à
Béatrix de Genève, fut père de :

   (1) Pour être complet, il y a lieu de signaler l'opuscule imprimé à
Lyon au xvn e siècle, contenant un pseudo-acte de fondation du Chapitre
de Lyon par Charlemagne en 809. Dans la liste de 72 chanoines qui y
est jointe, figure un Barthélémy, fils de Simon de Chalens ; mais cette
liste, comme l'acte lui-même, est absolument apocryphe et sans valeur.
   (2) C'est à cette branche des Challant, de Cly, qu'appartenait un
Pierre de Challant, prévôt d'Aoste, que les lrstoriens ont souvent con-
fondu avec les deux autres Pierre de Challant d'Aoste, qui ont été
chanoines de Lyon : les auteurs du Gallia lui attribuent même la qualité
de chanoine et chantre de l'Eglise de Lyon qu'il n'a jamais eue. Néan-
moins, il ne fut pas, semble-t-il, absolument étranger à notre église.
Les historiens indiquent qu'intimement lié à l'archevêque Pierre de
Savoie, il se trouva à la mort de celui-ci, muni d'une résignation en sa
faveur, qu'il se hâta de la faire admettre, mais mourut avant d'avoir pris
possession, non sans soupçon de poison, disent Severt et Guichenon.
   Le décès de Pierre de Challant, prévôt d'Aoste, est fixé dans une
note marginale d'un ancien martyrologe de la cathédrale : il est porté
au jour de la fête de saint Benoît, 1329. Cette indication semble con-
tredire la date du décès de Pierre de Savoie indiquée en novembre 1332
par la plupart des auteurs, Severt, La Mure, Guichenon, Morel de
Voleine, Péricaud ; l'année 1329 n'est donnée que par Pingon, dans
sa Généalogie des princes de Savoie.