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276                    GEORGES DE CHALLANT

l'entremise de son procureur Richardon, il faisait recom-
mander ses neveux aux membres de l'illustre corps, et
ceux-ci lui faisaient répondre qu'ils avaient et auraient tout
égard pour sa recommandation (1).
   Dès lors le nom de G. de Challant ne se rencontre plus
aux actes de l'Eglise de Lyon que pour des questions
secondaires. Le différend au sujet de la mansion de Laye
continue les 8 avril, 29 novembre, 4 et 12 décembre 1495.
Le 14 juillet de la même année, le chapitre prend en mains,
contre son procureur Richardon, la cause des habitants de
Rochetaillée, et lui défend d'exercer contre eux aucune
violence, ni abus. Les 20 octobre 1497, 2 et 9 mars 1502,
ce sont des permutations de livres capitulaires. Enfin, sauf
quelques rares exceptions, à la nomination des desservi-
teurs, qui a lieu chaque année, au chapitre général de la
Toussaint, le sien est indiqué.
   Il passa toute cette dernière partie de sa vie dans cette
belle vallée d'Aoste qui lui avait été toujours si chère, et
selon toute vraisemblance, dans le prieuré de Saint-Ours
élevé par lui. Il y fonda quatre chapelles : celles de
Sainte-Madeleine et de Sainte-Lucie en 1496, celle de Saint
Antoine le 2 juin 1501, celle de Saint-Grégoire le ^ s e p -
tembre 1507. Son décès est du 30 décembre 1509. La nou-



    (1) Le 28 mai 1487 le précenteur avait, du consentement du chapi-
tre, donné l'habit de l'église à Jean Chale'ins de Jallieux. S'agit-il d'un
Challant ? Le soin que prend G. de Challant de recommander ses
neveux au chapitre peut en être un indice ; une telle démarche est
excessivement rare. Ce fait pourrait se rapporter, soit à un petit-neveu
de G. de Challant, Jean fils de Pierre de Challant, seigneur de Varcy,
et de Louise de Challant, soit plus vraisemblement, à un cousin Jean,
fils de Boniface de Challant, 2' du nom, seigneur de Fénis.