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2)8 LE COLONEL COMBES Ce fut alors qu'il prit l'idée d'aller se fixer à la campagne, pour bientôt s'exiler en Amérique. II De retour en France en 1830, Combes est chargé à la tête du 66e régiment d'une démonstration sur Ancône. C'était alors en 1832, les Autrichiens, entrés en Italie, étaient maîtres de la ville. Les Français, sous la conduite de Combes, marchent sur Ancône, et s'en emparent en quelques heures. Les ennemis, informés de cette surprise, arrivent vers midi, mais l'officier français se porte vers la citadelle non encore tombée en son pouvoir et somme le commandant de se rendre.Trois heures plus tard, il était obéi, et la journée du 22 février 1832 nous rendait maîtres de la place, à la grande colère des Anglais. Cette victoire, fut pour lui, une cause de disgrâce dans l'esprit du gouvernement, qui, tout en désirant secourir les Italiens, ne voulait pas rompre toutes relations avec le pape et les Autrichiens. Peu de temps après, M. Casimir Périer chargeait Combes d'organiser la Légion étrangère. Avant de donner son assen- timent, l'officier venait rendre visite à la terre natale, car, alors, le terrain semblait mouvant en Afrique et, dans la probabilité et dans le doute, il lui fallait bien serrer une der- nière fois la main à ses amis d'enfance. Il allait comme con- sulter cette terre où il avait vu le jour et qui l'attirait sans cesse avec son paysage plein de charmes. Il aimait ces rives