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 I48            EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX

 de la Bastie, gouverneur du pays de Dombes, qui l'ac-
 compagnait généralement dans cette tournée, avec trois ou
 quatre gentilhomme^ ; les rues étaient garnies de rameaux.
 Arrivé dans l'église, il visite le Saint-Sacrement qu'il trouve
 dans une grande custode d'argent, à vitres dessus, fermée
 à clef dans un tabernacle de pierre fort beau et bien l'ait,
recouvert d'un treillis de fer, y ayant quatre marches pour
le prendre. Après avoir célébré la messe pontificalement il
a donné la communion pendant une heure et demie, puis
confirmé l'après-midi pendant trois heures. Trois ou quatre
jours plus tard il confirmera encore pendant une heure dans
la même église. Il y avait la confrérie des cordonniers dans
la chapelle de Saint-Crépin et celle des maréchaux dans
celle de Saint-Eloi. Le revenu de la Société des prêtres de
la paroisse était de huit cents livres en dîmes et en pen-
sions. Il y avait aux portes de la ville un hôpital fort pauvre,
auquel joignait une chapelle de Notre-Dame, ruinée et
dans un déplorable état.
   Une remarque à faire sur l'origine des étymologies de
certaines localités placées sous le vocable de la Sainte-Vierge.
   Beaumont, paroisse disparue, qui se trouvait entre Mar-
lieux et Villars, dépendait de l'abbé de Belleville quant*au
spirituel et était, comme sa métropole, sous le vocable de
la Sainte-Vierge. A remarquer aussi Chalamont sous ce
même vocable, dont l'étymologie viendrait de « ecclesia
CapelUe Cœlomonlis » ainsi que l'indique La Mure au
xvuc siècle.
   A Neuville, Monseigneur de Marquemont est salué par la
prieure du célèbre couvent des religieuses, Mmc Béatrix de
Maillard, et les autres religieuses au nombre de vingt. Le
prieur est frère Philippe de Maupré, grand prieur de
Baumes, religieux de l'ordre de Saint-Benoît.