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                        INSCRIPTIONS VOTIVES.                        511

à la suite de ce nom , plusieurs surnoms et dénonce un
texte incomplet. J'ai cru en reconnaître la fin sur un frag-
ment placé dans le mur d'un moulin, au même village , et
contenant ces deux lignes :
                      SABINIANVS
                          D S D
   C'est-à-dire en réunissant les deux parties: Bormanœ
Augustœ sacrum. Caprii Atratinus (?),
Sabinianus de suo donaverunt.
   Trois personnes de la môme famille, Caprius Atratinus,
un autre Caprius, dont le surnom emporté par la fracture
de la pierre, a laissé quelques traces sur le bord du fragment
principal, et un troisième Caprius surnommé Sabinianus,
avaient élevé, à leurs frais, un autel à la déesse Bormana
Auguste.
   Il ne faut pas, sans doute, se presser de conclure sur le
simple indice d'une similitude de noms que Bormana était
la même personne mythologique que Bormo. Celle-ci ne
s'est encore rencontrée que dans des lieux où existent des
eaux thermales, tandis que Saint-Vulbas renommé, il est

sonnes se met ordinairement au pluriel au lieu d'être répété un nombre
de fois pareil à celui de ces personnes, s'est complètement fouivoyé dans
l'interprétation d'une inscription de GrerToble, et a fait de deux frères ou
parents, du nom de Cassius, un Mars topique appelé Cassi. Et cette bizarre
méprise lui a fourni le sujet d'une brillante dissertation sur le dieu Mars
Cassi.
    L'inscription est en vérité trop simple pour qu'il soit permis de s'y .
tromper :
                              MARTI AVG
                                 CASSI
                               SEVERINVS
                              CENSOEINVS
  Marti augusto. Cassius Severinus (et) Cassius Censorinus (posuerunt).