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440 SUR LE COQ. superposée à la girouette, même aux deux (lèches de Saint- Jean-de-Latran et au clocher py- ramidal de Sainte-Marie ad nives, ^ basiliques patriarcales et majeures. J'ai établi el je maintiens (ce que _^—---~~^~~~--~-^^ m'ont confirmé Son Em. le cardinal de Bonald ; Mgr. Debellay, ar- chevêque d'Avignon ; plusieurs de i NN. SS. les évêques du Midi ) que la croix subordonnée au coq n'existe ni dans la ville de Lyon, ni en Italie, ni en Espagne, ni dans tous les diocèses méridionaux. J'ai établi el je mainliens, que le coq perché au sommet de la croix , est au moins une inconvenance. Je n'ai vu dans nos diocèses du Midi que deux poulets : l'un accidentellement posé sur l'ancienne cathédrale d'Adge, l'autre sur l'horloge de la cathédrale de Perpignan. L'appui que mes contradicleurs ont cru saisir dans un coq qui aurait surmonté une église de Brescia (Lombardie), est complète- ment illusoire. Le coq de Brescia commandait-il la croix d'un clocher? Je connais bien un archéologue vivant qui s'extasia devant les verres de couleur de l'apside de Sâinl- Nizier de Lyon, el en expliqua les formes par la science des nombres, la cabalistique et la runique. — Or, ces mosaïques de verres de couleur onl été disposées il y a (renie ans par Lesourd. — Mais les gallophiles oublient constamment de dire dans quels auleurs anciens et sérieux ils ont lu que le coq fût superposé à la croix h la cime des clochers. Le coq est parfaitement accepté par l'Eglise comme sym- bole chrétien assez mal défini, puisque le sacerdoce est divisé sur la question de savoir s'il signifie la vigilance ou la prédication. Quant à sa superposition à la croix, aucune règle liturgique ne l'autorise, aucune règle liturgique ne l'interdit. — En principe, nulle superposition, fût-elle d'un