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240                RÉPONSE A M. L'ABBÉ ROUX.
 « livre consciencieux, auquel nous emprunterons en grande par-
 te tie la description suivante des édifices publics de la ville de
 « Feurs. » [Description du pays des Sêg. p. 87 et 38.) Voilà les
 termes dans lesquels je parle de M. Roux et comment je dissi-
mule mes emprunts. Vous chercheriez vainement quelque chose
d'analogue à mon égard dans son livre, où il ne m'a cependant
pas mal mis à contribution, sans me nommer. Il y a mieux, il a
l'air de me reprocher aujourd'hui un prétendu tort qu'il a eu
seul. « Nous ne sommes pas, dit-il (p. 310), de ceux qui met-
 te tent leur gloire à pouvoir dire -. Cette inscription, c'est moi
 « qui l'ai publiée le premier. » M. Roux a emprunté cette phrase
aux deux facturas lancés par M. de Boissieu contre M. Comar-
mond, sans prendre garde qu'elle lui retombait en plein sur la
tête. Page 76 de ses Recherches, il donne comme inédite une in-
scription que j'avais publiée vingt ans avant dans mon Histoire
du Forez. J'ai relevé ce fait dans mon dernier livre (p. 27) :
inde irœ.
    M. Roux revient souvent sur mes emprunts littéraires. Il me
reproche particulièrement (p. 314) de lui avoir pris, sans le citer,
un passage de la légende de saint Ferréol et un autre de celle de
saint Galmier. Je ne fais nulle difficulté de reconnaître que c'est
à son livre que je dois la connaissance de ces deux légendes ;
mais, d'un autre côté, je vous ferai remarquer que, suivant ma
coutume, je me suis hâté d'aller voir les textes originaux, et que
je ne me suis pas astreint à ne citer de ces légendes que ce qu'en
avait donné mon contradicteur. Je ne l'ai pas mentionné, c'est
vrai, mais je n'avais pas besoin de le faire, puisque je citais mes
autorités elles-mêmes. Au reste, la prétendue faute qu'il me r e -
proche , il l'a commise vingt fois à mon égard, sans que je
m'en sois jamais plaint, et cela non pas en recourant comme moi
aux textes, mais en copiant parfois littéralement jusqu'à mes
fautes d'impression. Je vous citerai quelques exemples de? ses
emprunts au courant de la plume.
    L'inscription de Cassia Toula, qu'il a publiée page 8 de ses
Recherches, où l'a-t-il prise? Ce n'est pas, comme il semble vou-
loir le donner à entendre, dans les travaux de MM. Greppo et du