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li()                RÉPONSE A M. L'AISIUÎ ROUX.

A prendre celle phrase à la lellre, j'y déclarerais que j'ai publié
des analyses des manuscrits de Louvet et M. Ferdinand de La
Roche La Carelle des analyses de ceux de De la Mure. Or vous
savez que c'est le contraire qui a eu lieu. Voici ce que j'ai écrit :
« Les ouvrages de De la Mure et de Louvet sont restés en grande
« partie manuscrits ; mais tout ce qui a de l'intérêt dans ces
« livres a été publié, soit par moi ( Hisl. du Forez, 2 voi. in-8,
« 1835), soit par M. Ferdinand de La Roche La Carelle [Hist. du
« Beaujolais, 2 vol. in-8, 4 833 ) . » Vous voyez que si j'ai cite
mon livre le premier , c'est qu'il a été publié une vingtaine
d'années avant celui de M. La Carellc. La politesse est quelque
chose sans doute ; mais la chronologie a bien ses droits aussi ,
quand on s'occupe d'histoire. M. Roux ne serait pas très-satis-
i'ait, je pense, si, par politesse, je disais qu'il a écrit ses Recher-
ches avant d'être venu au monde. Me voilà bientôt orné de la
cinquantaine, et ce triste privilège que j'ai sur lui m'a .permis
d'écrire mon Histoire du Forez il y a bien longtemps déjà.
   Puisque l'occasion s'en présente, réglons de suite un vieux
compte au sujet dece livre. M. Roux reproebe, d'une part, à mon
Histoire du Forez de n'être qu'une compilation de De la Mure
(p. 505), et prétend, d'autre part, que, contrairement à mon
assertion, tout ce qui a de l'intérêt dans les manuscrits de ce der-
nier n'a pas été publié par moi. Dans ce cas, il faut avouer que
j'aurais été bien maladroit, ayant eu pendant deux ans à ma com-
plète disposition ces manuscrits (que j'avais déterrés à Auxerre
durant le cours de ma publication, et dont j'ai fait doter la ville
de Montbrisonà mes coûts et dépens), de n'avoir pas su en tirer
la quintessence, comme c'était mon droit. Au reste, nous saurons
bientôt à quoi nous en tenir à cet égard, s'il est vrai qu'on imprime
un de ces manuscrits, ce dont les éditeurs n'ont pas jugé convena-
ble de me faire part, malgré l'intérêt que je dois naturellement lui
porter. Mais en tout cas M. Roivx se trompe lorsqu'il croit trou-
ver dans mes propres paroles la preuve que j'ai omis quelque
chose: si j'ai dit quelque part que mon Histoire du Forez était
un livre à refaire (ce qui est possible, car cela est vrai, comme
le prouvent mes travaux de chaque jour), ce n'est pas parce