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SUR LA SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE LYON. 107
cussion est ajournée à la séance suivante. A cette
séance, la proposition de frapper des jetons est
accueillie. M. Revoil est chargé de présenter les
dessins et devises du coin, et le Trésorier est au-
torisé à recevoir provisoirement de chacun des
membres titulaires du Cercle, en outre de la ré-
tribution annuelle, une somme de douze francs,
pour faire face à la dépense qu'entraînera la
fabrication des jetons.
Enfin, le i 3 juillet, l'assemblée s'occupa de
l'examen des dessins présentés par M. Revoil,
pour servir aux jetons d'argent qu'elle se propose
de faire frapper. Ces dessins reçurent l'approba-
tion générale et furent adoptés. Il est inutile de
s'arrêter sur la description de ces jetons, chacun
des membres de la Société en possédant un cer-
tain nombre, qu'il garde comme un pécule pré-
cieux, récompense de ses travaux et de son assi-
duité.
Avant d'abandonner cette deuxième année
académique, il faut ici mentionner l'élection
d'un candidat à qui l'avenir réservait un haut
rang dans les régions politiques, je veux parler
de M. Girod, substitut du procureur général
impérial près la Cour d'appel, élu membre titu-
laire, le 3 août 1809, et qui devait être tour Ã
tour garde des sceaux de France et l'un des
présidents de la Chambre des Pairs.
, Le renouvellement du bureau amène la cessa-